Cela s'est passé à Guivry le 11 Septembre 1856
Journal de la ville de Saint-Quentin du 26 septembre 1856
« Le 11 septembre, la dame veuve Sézille, de Guivry, ayant laissé pendant quelques temps sa maison déserte et ouverte, s’aperçut, en rentrant, que son souper qui cuisait sur le feu dans une casserole, exhalait une mauvaise odeur, et cette particularité éveilla son attention. Elle mit donc de côté le souper préparé, et le remplaça par un autre. Le lendemain, la casserole où était le dîner repoussé, ainsi que les légumes qu’il contenait (carottes et haricots), étaient noirâtres, et craignant une tentative d’empoisonnement, la dame Sézille fit sa déclaration à qui de droit. La gendarmerie se transporta à Guivry, saisit les aliments et les envoya à Laon où ils ont été analysés. L’analyse a prouvé qu’ils contenaient réellement du poison, c’est-à-dire ce qu’on appelle vulgairement de la poudre de vert-de-gris. »
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