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mercredi 30 juin 2021

GUIVRY - EPHEMERIDE - 30 JUIN

Cela s'est passé à Guivry le 30 Juin 1861


Journal de la ville de Saint-Quentin du 23 juin 1861

« Fêtes du canton de Chauny. Aujourd’hui (23 juin), fête de Villequier-Aumont. Dimanche prochain (30 juin), fêtes de Caillouël-Crépigny, Caumont, Abbecourt, Condren et Guivry. » 




Journal de la ville de Saint-Quentin du 30 juin 1861

« Aujourd’hui dimanche, fêtes de Caillouël-Crépigny, Caumont, Abbecourt, Condren et Guivry. » 


mardi 29 juin 2021

GUIVRY - EPHEMERIDE - 29 JUIN

Cela s'est passé à Guivry le 29 Juin 1862

Journal de la ville de Saint-Quentin du 22 juin 1862

« Fêtes patronales du canton de Chauny : Dimanche prochain (29 juin), fêtes de Condren, Guivry. » 


lundi 28 juin 2021

GUIVRY - EPHEMERIDE - 28 JUIN

Cela s'est passé à Guivry le 28 Juin 1953

Fête patronale. Attractions : Manège, balançoires, bal avec trois musiciens. 

Manège sur la place de Guivry. Au premier plan, Marie-Claude Tenaillon.

dimanche 27 juin 2021

GUIVRY - EPHEMERIDE - 27 JUIN

Cela s'est passé à Guivry le 27 JUIN 1880


Journal de la ville de Saint-Quentin du 20 juin 1880

« Fêtes patronales de l’arrondissement de Saint-Quentin.

Dimanche prochain (27 juin), fêtes d’Essigny-le-Grand, Bernot, Thenelles, Foreste, Tugny, Le Catelet, Holnon, Fresnoy-le-Grand, Roupy, Hargicourt, Jeancourt, Brissy, Abbécourt et Guivry. »

 


Journal de la ville de Saint-Quentin du 27 juin 1880

« Fêtes patronales du canton de Chauny : Abbécourt et Guivry. » 



samedi 26 juin 2021

GUIVRY - EPHEMERIDE - 26 JUIN

Cela s'est passé à Guivry le 26 Juin 1905

Accident lors de la fête Patronale.


Journal le Réveil de l’Aisne du 29 juin 1905

« Guivry. Un naufrage.

Ce n’est pas en pleine mer, encore bien moins en rivière, que l’accident s’est produit, comme on pourrait le croire…

Il s’agit d’une barquette du manège de chevaux de bois dont l’attache s’est rompue lundi soir (26 juin). Les personnes qui montaient ce « bachot aérien » furent précipitées les unes sur les autres mais sans accident. » 


vendredi 25 juin 2021

GUIVRY - EPHEMERIDE - 25 JUIN

Cela s'est passé à Guivry le 25 Juin 1911


Journal le Réveil de l’Aisne du 28 juin 1911

« Nos Archers.

La reddition du Bouquet à Guivry.

Pendant les derniers jours de la semaine passée, l’excellente population de Guivry avait amoureusement préparé le cadre où devait se dérouler la charmante cérémonie de la reddition, par la Compagnie d’Ognes, du Bouquet d’arc à la Compagnie de Guivry. Des banderoles souhaitaient la bienvenue aux visiteurs et honoraient les chevaliers de l’arc, une autre portait trois noms : Ognes-Guivry-Coucy, indiquant l’ordre des fêtes de l’archerie pour les années 1911, 1912 et 1913. Sur la place, également décorée, un autel dressait ses blancheurs sur le fond vert des arbres.

Et dans les maisons, dès les premières heures du jour, tant à Ognes qu’à Guivry, les mamans et les voisines s’empressaient autour des jeunes filles et des fillettes à parer de blanc et à enrubanner de vert pour figurer dans le cortège dont elles furent le plus gracieux ornement.

Ce cortège se forma vers 9h ½ pour se diriger à l’entrée du pays où avait lieu la réception. Nous y avons remarqué M. Achille Lequeux, maire de Guivry et les membres du conseil municipal, MM. Le chanoine Chédaille, curé de Notre-Dame de Chauny et l’abbé Combes d’Auriac, curé de Guivry ; le groupe des jeunes filles fort élégamment costumées, portant le bouquet offert il y a 21 ans, par la même compagnie et dans les mêmes circonstances, l’Harmonie Municipale de Chauny, dirigée par son chef, M. A. Bonnival, les drapeaux et Compagnies de Villeselve, Béthancourt et, bien entendu, de Guivry, enfin, une longue théorie de promeneurs venus des communes voisines pour participer à cette fête de l’arc qui coïncide heureusement avec la fête de Guivry.

M. Elysée Somon, président de la Ronde était également présent.

La Compagnie de Guivry et celle d’Ognes, cette dernière conduite par son excellent capitaine M. Lesage-Lemaire, et accompagnée d’un groupe de jeunes filles portant le Bouquet symbolique, prirent contact à l’entrée du village.

Et là, Mlle Charlotte Béguin, d’Ognes, lit le petit discours suivant qu’on écouta avec autant d’attention que de sympathie.

 

Allocution de Mlle Charlotte Béguin 

 

Mesdemoiselles,

Nous sommes heureuses de répondre à l’aimable invitation de MM. Les Archers de cette commune, pour venir remettre entre vos mains, le Bouquet que nous offrons à la Compagnie d’arc de Guivry. Ces fleurs sont le symbole de l’amitié et de la fraternité qui unissent entre eux les membres de la grande famille de la chevalerie.

Les fêtes, comme celle que nous célébrons aujourd’hui, ont pour effet de rapprocher les villages et d’unir les cœurs. Jouissons donc du plaisir qu’elles nous procurent et laissons-nous pénétrer des bons sentiments d’union, d’estime et de solidarité qui s’en dégagent.

Il y a vingt et un ans, nos mères sont venues, elles aussi, dans ce joli et verdoyant village de Guivry pour la même occasion. De ce jour, d’aimables relations s’établirent entre nos deux villages. A notre tour, nous voulons les continuer. Nous vous apportons l’assurance de notre plus grande sympathie.

Mesdemoiselles et chères amies, acceptez donc ces fleurs ; conservez-les à côté de celles qui vous furent données autrefois. Elles vous rappelleront le souvenir de cette belle journée du 25 juin 1911.

Nous admirons, sans réserve, vos magnifiques écharpes et vos couronnes de verdure, couleur de l’espérance. Oui, nous espérons que dans quelques vingt ans, d’autres jeunes filles apporteront à Guivry, un nouveau Bouquet à la Compagnie d’Arc et que les liens de fraternelle amitié qui unissent nos deux villages se resserreront encore avec le temps !

L’aimable accueil que nous recevons aujourd’hui, nous fera certainement regretter les trop courts instants que nous allons passer parmi vous. Nous formons des vœux sincères pour que votre belle Compagnie d’arc conserve toujours ce bel entrain et cette union qui rendent les fêtes de l’arc si belles et si touchantes.

Vivent nos amies de Guivry !

Vivent les Compagnies d’arc !

 

Au nom des jeunes filles de Guivry, la toute charmante Mlle Jeanne Létoille répondit :

 

Allocution de Mlle Jeanne Létoille 

 

Mesdemoiselles,

Notre bonheur de vous recevoir aujourd’hui, n’a d’égal que votre empressement à répondre à l’invitation de nos Chevaliers.

De grand cœur nous acceptons votre magnifique gerbe et retenons les leçons d’amitié et de fraternité que votre esprit a su dégager des belles fleurs qui la composent.

Nous les garderons précieusement ces fleurs, à côté de celles que reçurent nos mères il y a 21 ans.

Nous nous efforcerons de continuer les bons rapports qui unissent nos villages ; et seront heureuses de toutes les circonstances qui se présenteront pour vous renouveler nos sentiments de vive sympathie et de sincère amitié.

Nous unissons nos vœux aux vôtres, Mesdemoiselles, pour la prospérité de nos Compagnies d’arc.

Puissent-elles garder toujours les traditions d’ordre, de respect, d’amitié et de solidarité, léguées par leurs aïeux, il y a plus de 5 siècles.

Ce sont ces vertus qui assureront la prospérité de l’archerie et la feront survivre à tous les temps.

Merci encore une fois, Mesdemoiselles, d’avoir répondu en si grand nombre à notre invitation, merci pour votre beau et grand bouquet et merci pour les bons souhaits que vous nous exprimez si gentiment.

A notre tour, Laissez-nous vous dire :

Vivent nos amies d’Ognes !

Vivent les Compagnies d’arc !

 

Ce fut le tour des capitaines. M. Lesage s’exprima en ces termes :

 

Allocution de M. Lesage

 

Monsieur le Capitaine,

Messieurs les Archers,

C’est un très grand honneur pour la Compagnie d’arc d’Ognes, de venir offrir à la Compagnie de Guivry le Bouquet Provincial de la Ronde de Chauny.

Nous avons éprouvé une bien vive satisfaction, à voir revenir cette belle fête qui nous permet de resserrer les liens d’étroite amitié qui unissent nos deux Compagnies et en général, toutes les Compagnies de l’arc.

Ai-je besoin de vous dépeindre, Messieurs, l’émotion que nous éprouvons à revoir le Bouquet que nos aînés vous ont confiés il y a 21 ans et que vous avez si bien conservé. Notre Compagnie compte encore parmi elle de « Vieux Archers » qui sont venus l’apporter ici, dans votre gentil village de Guivry, et ils peuvent remarquer, comme moi d’ailleurs, que rien n’est changé, nous y retrouvons le même entrain, la même courtoisie, et aussi le même caractère hospitalier.

Avant de vous abandonner ces fleurs, qui sont le symbole des liens d’étroite union , de sincère amitié qui unissent entre eux, les membres de la grande famille des archers, permettez-moi, Messieurs, de souhaiter que ls prix que vous devez offrir l’an prochain, soient disputés par un grand nombre de chevaliers et que notre « Parade » obtienne le plus grand succès.

Je souhaite également, Messieurs, que dans 21 ans, la Compagnie d’arc d’Ognes apporte encore à la Compagnie sœur de Guivry un nouveau Bouquet, fidèle en cela aux vieilles traditions qui font la beauté et la grandeur de nos belles fêtes de l’arc.

Et vous, Mesdemoiselles, permettez-moi de vous adresser nos plus sincères félicitations pour le charme et la joie que vous apportez dans nos fêtes.

Je termine, Messieurs les Archers, en vous priant d’accepter nos plus chaleureux remerciements pour votre courtoisie et votre franche hospitalité. Soyez persuadés que nous garderons le plus agréable souvenir de cette belle journée.

Aussi, permettez-moi de pousser ce cri du cœur :

Vive la Compagnie d’arc de Guivry !

Vivent les Archers !

 

En termes également heureux, M. A. Lequeux, capitaine de la Compagnie et maire de Guivry, répondit d’aimable façon :

 

Allocution de M. Lequeux

 

Monsieur le Capitaine,

Messieurs les Archers,

C’est avec le plus grand plaisir, que je viens au nom de la Compagnie des Archers de Guivry, et au nom du Conseil municipal tout entier, vous dire à tous : « Soyez les bienvenus parmi nous ».

Et c’est avec une profonde reconnaissance, que nous acceptons le superbe bouquet que vous venez nous offrir, nous en admirons les fraiches couleurs et le bon goût avec lequel il a été composé.

Comme vous le dites si bien, Monsieur le Capitaine, il est pour nous l’emblème qui vient périodiquement resserrer les liens de parfaite amitié qui unissent entre elles les compagnies d’arc des rondes entières, et plus étroitement, si c’est possible, les deux compagnies sœurs d’Ognes et de Guivry.

Vous pouvez être assurés que nous conserverons votre magnifique bouquet avec le même soin pieux que nous avons conservé l’autre.

Et je vous remercie des bons souhaits que vous voulez bien nous adresser pour le succès de notre bouquet de l’an prochain ; nous feront tous nos efforts pour que la réussite en soit digne de vous et de tous nos compagnons les chevaliers.

Vous vous rappelez, non sans un peu d’émotion, que de vieux archers qui sont venus apporter le bouquet provincial en 1890 feront encore partie du cortège d’aujourd’hui : qu’ils soient particulièrement les bienvenus, ces anciens, et s’il ne leur est pas donné de refaire dans 21 ans le pèlerinage de Guivry, que leurs enfants ou leurs petits-enfants ne craignent pas de venir les remplacer et les rappeler à nos bons souvenirs.

Permettez-moi également de nous découvrir tous respectueusement au souvenir des membres de nos compagnies qui, il y a 21 ans, se trouvaient parmi nous et qui, en ce moment, reposent en paix dans le cimetière de leur commune.

Vous tous, chers camarades de la Compagnie d’Ognes, qui avez l’amabilité de vous souvenir de l’entrain de la population de Guivry, et de l’hospitalité simple et franche que vous avez reçue il y a 21 ans, vous pouvez être assurés que les sentiments n’ont pas changé et que vous trouverez partout un accueil cordial et empressé.

Et vous, gentilles demoiselles, qui apportez tant de charme dans notre fête, qui êtes venues en si grand nombre rehausser l’éclat de la cérémonie par votre gaité et vos grâces, je vous en remercie et vous adresse toutes mes félicitations.

Je ne saurais également trop remercier l’Harmonie Municipale de Chauny, qui a bien voulu nous prêter son concours qui en la circonstance donnera l’entrain nécessaire pour la parfaite réussite de notre fête…

Je remercie également les Compagnies d’arc de Villeselve et de Béthancourt qui se sont empressées de répondre à notre invitation.

En un mot, tous et toutes, soyez les bienvenus et laissez-moi dire en terminant :

Vivent les Archers de la Compagnie d’Ognes !

Vivent tous les Archers !

Vivent les fêtes de l’arc !

 

Enfin, au nom de la Ronde, M. E. Somon tint le langage suivant :

 

Discours de M. Somon

 

J’ai cédé facilement à la gracieuse invitation de la Compagnie d’arc de Guivry, en venant assister à cette fête charmante de la réception du Bouquet provincial de la Ronde de Chauny.

Ces fêtes, dans nos communes de l’Aisne et de l’Oise, ne sont pas seulement celles des Archers, elles sont aussi celles de la population toute entière. Toute leur grâce et toute leur beauté leur viennent des traditions du passé si soigneusement conservées et qui ne peuvent que provoquer tous les concours et tous les encouragements.

Si les compagnies d’arc ont perdu le caractère et le but qui présida en 1418 à l’institution principale des Compagnies d’ordonnance de francs archers elles n’en demeurent pas moins d’une utilité incontestable. Le tir à l’arc est un sport qui se pratique en plein air, il est un exercice salutaire, parce qu’il est à la fois fortifiant et reposant. Il est toujours très goûté dans notre région et ce qui le démontre, c’est le renouveau de faveur qu’il obtient, c’est la progression constante de notre Fédération qui vient encore de voir depuis le début de l’année deux compagnies de création récente entrer dans nos Rondes et par la même grossir notre Fédération. J’ai le plaisir de constater qu’elle compte aujourd’hui 85 compagnies avec un effectif de plus de 1300 membres.

La présence des Compagnies de Béthancourt et Villeselve avec leur tambour et leur drapeau, venues pour rehausser l’éclat de cette belle fête des archers, témoigne suffisamment de l’esprit de concorde qui anime nos compagnies et je m’en réjouis. C’est grâce à cet esprit que nous pouvons espérer voir se continuer ces amicales réunions qui ne peuvent qu’entretenir et perpétuer ces sentiments d’union et de fraternité dont plus que jamais nous sentons le besoin et la nécessité.

 

C’est tout. Le cortège se reforme et au bruit des tambours scandant la marche, il se dirigea après un vin d’honneur hâtivement servi dans la cour de M. Josse, spécialement aménagée à cet effet, vers la place où, devant une assistance nombreuse et recueillie, M. l’abbé Combes célébra la messe.

M. le chanoine Chédaille donna le sermon. Il le fit avec une chaleur et un bonheur d’expression qui firent impression. Prenant acte des sentiments de camaraderie et de solidarité développés dans les discours précédents, il les présenta comme l’apanage des chrétiens et félicita les archers de rester fidèles aux antiques traditions et de perpétuer ainsi des vertus dont la pratique élève l’esprit et affermit l’âme.

La messe dite, on se réunit en famille autour des tables copieusement garnies et l’on s’y attarda joyeusement sans trop prendre garde à l’orage qui vint saluer la fête de grondements impressionnants et d’une pluie diluvienne qui ne surprit personne dans la rue.

Le soleil reparut à l’heure où les archers se rendaient au jeu pour s’y disputer courtoisement les cartons. Béthancourt se rencontra avec Villeselve et sortit vainqueur par 12 points à 6. Guivry succomba contre Ognes, par 2 points contre 12. Finalement les deux cartes restèrent à Béthancourt dont les archers sont de charmants mais redoutables adversaires.

Cette victoire fut arrosée comme il convenait – au champagne, M. Fernand Thuilier, capitaine de Béthancourt, leva son verre aux archers présents et au président de la ronde, qui répondit par un toast également aimable, dans lequel il glissa un merci spécial à M. A. Lequeux, capitaine et aux archers de Guivry, dont la fête est si complètement réussie.

Et ce fut le concert donné par l’Harmonie et chaleureusement applaudi. Ce fut aussi la fête foraine, puis le bal où l’on s’attarda d’autant plus volontiers que le ciel s’était rasséréné et qu’il faisait un de ces bons soirs d’été un peu frais, mais propices aux ébats en plein air qui secouent le sang et animent les visages. Et tous ceux-ci accusaient la joie d’une excellente journée qui n’est qu’un prélude au bouquet provincial dont l’organisation va mettre à profit l’activité, l’initiative et la cordiale entente de la bonne et laborieuse population de Guivry. » 












jeudi 24 juin 2021

GUIVRY - EPHEMERIDE - 24 JUIN

Cela s'est passé à Guivry le 24 Juin 1917

Journal de marche du 36ème Régiment d’Infanterie :

«Le régiment quitte Guivry pour aller cantonner à Jussy. Il passe sous les ordres de la 121ème D.I. à laquelle il appartiendra désormais. »

 


Renè Fleury en 1916

Journal de guerre de René Fleury, soldat au 36ème Régiment d’Infanterie :

« Départ à pied à 4h du matin. Cantonnons à Jussy dans des baraquements (bord du Canal Crozat. Village complètement rasé à 10 km de Saint-Quentin).

Nous appartenons maintenant à la 121ème division, 35ème corps, secteur 76. » 

Ci-dessous, lien vers le journal de René Fleury:

Journal de guerre de René Fleury

mercredi 23 juin 2021

GUIVRY - EPHEMERIDE - 23 JUIN

Cela s'est passé à Guivry le 23 Juin 1908

C'est en ouvrant le journal du 23 juin que les habitants de Guivry ont pu apprendre le futur mariage d'Achille Lequeux et Ida Mareck.

Ida Mareck en 1937



Achille Lequeux en 1937


Journal Le Guetteur de Saint-Quentin du 23 juin 1908

« Guivry. On annonce le mariage de M. Achille Lequeux cultivateur et maire, avec Melle Ida Mareck, fille de M. Mareck, chef de gare à Pont-à-Bucy. » 


mardi 22 juin 2021

GUIVRY - EPHEMERIDE - 22 JUIN

Cela s'est passé à Guivry le 22 Juin 1909

Etat civil de Guivry

Naissance de Charles Ernest Prudent Liénard. 

Charles Ernest Prudent Liénard en 1932


Charles Ernest Prudent Liénard est né à Guivry le 22 juin 1909. Il est le fils de Charles Isidore Liénard, cultivateur à Guivry, et de Marie Emilienne Descamps, ménagère.




lundi 21 juin 2021

GUIVRY - EPHEMERIDE - 21 JUIN

Cela s'est passé à Guivry le 21 Juin 1909


Journal de la ville de Saint-Quentin du 08 juillet 1909

« A Guivry.

Le 21 juin, dans la soirée, sachant les époux Sicé absents, la fille Eugénie Bertrand, 20 ans, née à Abbeville, demeurant au hameau des « Hézettes », s’introduisit chez ses voisins et y déroba de nombreux objets.

Le lendemain soir, vers 4 heures, Mme Sicé s’apercevait du vol et soupçonnant la fille Bertrand, se rendit chez elle en compagnie d’une domestique. Leur perquisition aboutit à la découverte de tous les objets volés.

Interrogée vendredi dernier par la gendarmerie de Chauny, appelée à faire une enquête, Eugénie Bertrand a reconnu le vol. » 



dimanche 20 juin 2021

GUIVRY - EPHEMERIDE - 20 JUIN

Cela s'est passé à Guivry le 20 Juin 1887

Etat civil de Guivry

Transcription en Mairie de Guivry du décès de Jean Louis Julien Rémy. 



Jean Louis Julien Rémy meurt le 19 juin 1887 à l'âge de 64 ans à Guivry. Après avoir été courtier en chevaux, berger, il sera marchand de moutons à la fin de sa vie. 

Jean Louis Julien Rémy était le fils de Pierre Louis Isidore Rémy et Marie Rose Gabrielle Hénot. Il était marié à Ismérie Eugénie Godain, d'un premier mariage, et de Marie Zoé Esther Lenoir après le décès de sa première épouse.





samedi 19 juin 2021

GUIVRY - EPHEMERIDE - 19 JUIN

Cela s'est passé à Guivry le 19 Juin 1915


Journal de Harboe Kardel – Soldat allemand (1915-1918) :

Le Lieutenant Kardel est stationné à Villeselve. Extrait de son journal à la date du 18 juin 1915 :

« …Le lendemain matin, nous sommes allés à Brouchy pour faire les foins. Dans l’après midi, j'ai vérifié mon énorme courrier dans la chambre de Bruch. Mon cher frère Rudolf a reçu une balle dans la joue devant Przemysl, il est à l'hôpital de Halle. Dieu l'a gracieusement protégé.
Aucun ordre n'est venu dans l'après-midi, donc le 4ème train est resté à la maison. 

Le lendemain matin, à 4 heures du matin, nous sommes partis pour attraper les Russes en fuite (prisonniers). Toute la matinée, nous avons cherché dans les creux entre Guivry et Maucourt, mais nous n'avons rien trouvé.

Les Français se sont amusés des courses inutiles des Allemands… » 

vendredi 18 juin 2021

GUIVRY - EPHEMERIDE - 18 JUIN

Cela s'est passé à Guivry le 18 Juin 1938

Emile Julien Octave Dassonville en 1947

Election de l’adjoint au Maire par le conseil municipal. Emile Dassonville est élu par 7 voix sur 9. 

jeudi 17 juin 2021

GUIVRY - EPHEMERIDE - 17 JUIN

Cela s'est passé à Guivry le 17 Juin 1917


Journal d’Edouard Coeurdevey :

« Misere mei Deus, secundum magnam misericordiam tuam". (Aie pitié de moi, mon Dieu, dans ta grande miséricorde).

C'est le cri qui monte du tumulte de ma poitrine…

Seigneur, délivrez-moi de cette heure, car les angoisses m'ont environné…

Et durant tout le sacrifice de la messe j'ai plié sous mon trouble.

A peine ai-je pu contenir mes larmes. Et par surcroît un grand soldat officiait, avec des gestes ardents et convaincus, un beau prêtre au front haut et énergique, des yeux noirs flamboyants qui s'agrandissaient quand la phrase du sermon éloquent était plus pleine de force et de foi. Une belle barbe noire achevait la ressemblance avec Maurice et cela suffisait au-delà pour me mettre en résonance passionnée.

Il dit des choses justes et claires et ferventes sur nos pauvres natures de misère et de déchéance, sur notre besoin de jouir de Dieu, de monter, d'aspirer au moins vers quelque chose de meilleur et de supérieur à la misère, à la servitude, à l'ignorance où nous attire et nous maintient notre pauvre chair de souffrance et de péché…

Qu'au moins, Seigneur, cette angoisse serve à votre gloire et à mon salut, à ma libération, à mon relèvement.

Bénies soient les douleurs, ô mon Dieu, pourvu que votre amour s'en nourrisse et qu'il y trouve son dégagement et sa liberté.

Mais peu à peu, le calme et le trouble s'harmonisent au rythme de la cérémonie.

Au Pater, j'ai dit avec ferveur le « Fiat voluntas tua » (que ta volonté soit faite), et il me semble que Dieu m'a un peu visité et apaisé vers la fin, au Pax Domini sit semper vobiscum" (Que la paix du Seigneur soit toujours avec vous).

Et maintenant, je songe à cette étrange loi des destinées où chaque âme roule selon une mystérieuse impulsion sur la table infinie, heurte d'autres âmes, dévie, rebondit, roule, revient, recule, repart, heurte encore, semble délivrée, puis par une déconcertante concordance des lois du mystérieux billard de la vie, doit par suite d'un premier choc avec une âme en frapper d'autres, d'autres encore, insoupçonnées, imprévues, inévitablement…

Je songe à cette folie de l'Autrichien inconnu qui se répercute en moi et a causé sans le prévoir, sans le savoir, par ricochet, cette angoisse d'aujourd'hui.

Et cela dans les vies en apparence simples et calmes.

Marguerite ne m'écrivait-elle pas récemment : « à toi dont la vie fut toujours droite… »

La pauvre, elle ne se doute donc pas qu'au fond de chaque homme se cache un misérable, et que moi, qui lui semble un pur, un sage, un brave homme, je pourrais écrire une histoire toute banale, hélas avec ce titre qui serait aussi une conclusion : « Comment je suis devenu un criminel ».

Et en épigraphe la terrible pensée de Pascal : « Qui veut faire l'ange, fait la bête ».

« Il a changé depuis tant de mois et tant de mois. Il change jour à jour. Ce n'est plus l'enthousiasme ardent et grave qui illuminait toutes les faces au tragique soleil d'août 1914. C’est une expression obstinée et farouche à laquelle il serait désormais criminel de se méprendre. Les nerfs sont au bout de leur tension. On en a trop vu, trop entendu, on a trop pâti. Trois ans de guerre ont mené dans toutes les âmes, la sainte image de la paix ». Victor Margueritte. Œuvre 18/5. »