Cela s'est passé à Guivry le 24 Mars 1918
« La Voix d’un Jeune » - Souvenirs d’un « bleuet »
de la classe 1917 – Raymond Pelloutier 82ème RI:
« L’hiver s’en est
allé désoler d’autres lieux.
Le doux printemps nous
rit de sa blonde lumière,
Si fine, qu’on dirait
une fine poussière
Pleuvant d’un tamis
d’or suspendu dans les cieux.
Ces vers d’un poète qui me touche de près chantent ce matin
dans ma mémoire devant la merveille du renouveau.
De quelle radieuse journée, en effet, nous favorise cet
incomparable magicien ! Le ciel limpide semble tissu d’or et d’azur. Dans
les arbres fruitiers, immenses bouquets neigeux ou roses dont les fleurs
achèvent de s’épanouir sous la tiède caresse de l’Astre de gloire, s’ébattent
les oiseux, cette poésie de l’espace. Au milieu de la gracieuse floraison, ils
s’affairent pour terminer le nid qui bientôt verra éclore le fruit de leurs
brèves amours. Du sol, montent les effluves troublants de la nature en
effervescence ; tout est préparé pour la reprise du grand œuvre de vie, et
pourtant, dans quelques instants, le bruit monstrueux des engins de destruction
remplacera l’harmonieux concert des chantres ailés, le sinistre office de
l’œuvre de mort s’exercera de nouveau. Tout ce que des humains en démence ont
imaginé de plus meurtrier concourra à leur propre extermination…
Est-ce du contraste de cette allégresse des êtres et des
choses avec les tragiques événements qui s’apprêtent, que me vient le malaise
moral auquel je suis en proie ? Je ne sais pas. Ce qui est certain, c’est
qu’un mauvais pressentement m’oppresse. Je sens confusément qu’il va m’arriver
un malheur, mais lequel ? Et brusquement, j’éprouve le besoin de savoir à
quelle date nous sommes. Et mon agenda de poche de me répondre : 24 mars,
dimanche des Rameaux. A quoi j’ajoute mentalement et non sans amertume :
anniversaire de l’entrée triomphale dans la Ville Sainte du Grand Pacifiste qui
a fait une loi aux hommes de s’aimer les uns les autres !...
…Grey qui, de bonne heure, s’en est allé à l’aventure pour
satisfaire à ses instincts de maraudeur, revient bientôt avec une demi-douzaine
de poulets, fort bien dodus, ma foi ! qu’il a assommés à coups de bâton.
Sur-le-champ nous nous mettons en devoir de les saigner, de les plumer, bref de
les parer convenablement pour les faire rôtir, tandis que notre pourvoyeur
occasionnel s’en retourne pour terminer le pillage du poulailler. A tout
prendre, mieux vaut que ce soit nous que les Boches.
Grey a un flair tout particulier pour profiter de toutes les
ressources qu’offre accidentellement la vie militaire et dénicher les bons
endroits où s’embusquer éventuellement. C’est un type gouailleur, insouciant et
roublard, et qui se tirerait d’une situation critique sans s’occuper autrement
des autres, à moins qu’ils ne lui soient utiles.
Le voici de retour, lesté de quatre nouveaux volatiles qui
ont subi le même sort que leurs congénères et qui vont augmenter notablement
notre ration. Presque un poulet pour chacun de nous ! C’est là une aubaine
que nous n’aurions pas osé escompter et que nous apprécions d’autant plus que
la soupe est franchement détestable. Si dans la guerre en rase campagne, il est
quelquefois de ces profits inespérés, en revanche, au témoignage des anciens,
les mauvais moments l’emportent sur les bons. « Souvent, dit un vétéran,
nous nous sommes vus forcés, bien que n’ayant pas mangé de plusieurs jours,
faute de pouvoir être ravitaillés, de jeter précipitamment les vivres qu’on
venait de nous apporter et, le ventre de plus en plus creux, opérer un
mouvement de retraite ou nous porter en avant, selon les caprices de la guerre.
Bienheureux si dans la suite, nous trouvions un champ de betteraves pour en
dévorer toutes crues quelques-unes. »
« Et nous, fais-je, qui nous plaignons de notre vie de
taupe dans les tranchées ! Espérons que nous n’aurons pas à la
regretter… »
…Cependant, nos poulets ont fini de cuire, et ils dégagent
maintenant une odeur si appétissante que nous sommes reconnaissants à Grey de
nous avoir procuré un si délicieux et inattendu repas. Aussi, nous
bourrons-nous le plus que nous pouvons, dans l’ignorance de ce que nous réserve
Demain. Toutefois, en dépit de notre gloutonnerie, quelques reliefs ont pu y
échapper, que nous mettons dans nos musettes comme en-cas…
Depuis quelques minutes, je remarque l’air mystérieux de
Grey. Il semble vouloir nous faire une confidence. Tout à coup, il se décide à
parler :
« Les gars, si vous voulez me suivre, nous pouvons
arroser copieusement les poulets, et avec du meilleur ! I’s s’mettent bien
les pecquenots par ici ; i’s s’soignent comme des messieurs et des rupins
encore ! Seulement, y va falloir y’aller en douce, car si le lieutenant
nous tombait su’l’râble, i’nous f’rait déguerpir… On y va ? »
Son invitation est favorablement accueillie et nous le
suivons tous, fortement alléchés.
Il nous conduit dans une cave dont il a défoncé la porte à
coups de crosse, et où trois fûts de vin sont correctement alignés.
« C’est du Bordeaux tout ce qu’y a d’meilleur, nous
dit-il ; j’m’y connais. »
L’un des fûts a été entamé par le propriétaire ; les
deux autres sont encore intacts.
« Vous pouvez y aller, les gars, faut pas laisser ça
aux Boches. »
Conseil superflu ; en un instant, les bidons sont
remplis et vidés. C’est à qui boira le plus et le plus rapidement ; et,
telle est la précipitation de certains à faire couler le précieux liquide - dont Grey n’a pas surfait la qualité – que
le sol en absorbe au moins autant que nos gosiers réunis.
D’entonner ainsi sans mesure, mes camarades ne tardent pas à
être tous ivres. Nous ne sommes que deux ou trois à boire raisonnablement, ce
qui n’empêche point nos têtes de tourner, mais non pas tant à cause de ce que
nous avons ingurgité, que des effluves vineux qui s’exhalent dans la cave.
« C’est p’têt’ben la dernière fois qu’on en boit, de
c’pinard, dit Leray entre deux hoquets. On en aura prof…ité, au moins. »
Monnier, semble avoir complètement perdu la raison ; il
est vautré par terre, le dos dans une flaque de vin et la bouche sous la
cannelle, au risque d’en claquer.
« Tu vas bien en laisser pour les autres », fait
Grey, qui ne parvient pas – lui-même tenant difficilement debout – à déplacer
la tête de Monnier, lequel s’agrippe aux rebords de la barrique de toute la
force de ses doigts crispés.
Il est temps que j’intervienne si je ne veux pas qu’il
succombe dans ce tournoi d’un nouveau genre. Mais m’avisant que, étant donné
son état, mes exhortations resteraient sans effet, j’emploie les grands moyens
et lui administre nombre de coups de pied dans les côtes pour l’obliger à se
relever. Il se redresse enfin tant bien que mal et me regarde avec des yeux
fous. Puis il veut s’élancer sur moi, mais ses jambes le trahissent et il
s’écroule, à la grande hilarité de tous…
…Cependant, le bruit de nos exploits bachiques n’a pas tardé
à se propager. Il nous vaut un renfort de buveurs. Et les deux fûts vierges,
d’être rondement mis en perce, mais si précipitamment et si maladroitement, que
la moitié de leur contenu se répand sur le sol. C’est une véritable inondation.
Cette scène finit par m’écœurer et, redoutant en outre, que les conséquences
n’en soient fâcheuses, je suis sur le point de déguerpir, lorsque Achard arrive
en courant et nous crie de toutes ses forces ; « Alerte, v’la les
Boches ! »
Dans le désarroi où nous sommes, cet avertissement jeté si
brutalement et qui nous remet en face de la réalité, a pour effet presque
immédiat de rendre la raison à tous les pochards. A tous ? Non, car,
depuis que nous avons quitté la cave, je cherche Monnier, que je suis inquiet
de ne voir parmi nous. Pourvu qu’il n’y soit pas resté ! Je m’y précipite
et j’aperçois Kermarec qui fait des efforts surhumains pour entraîner notre
camarade. Mais peine perdue : Monnier lui oppose toute la résistance d’un
corps pesant quatre-vingts kilos. En cette occurrence, je m’avise d’un moyen,
qui produit, en général, un excellent résultat et qui est de placer la tête
d’un homme ivre sous une pompe. Fort heureusement il s’en trouve une dans la
cour. Nous empoignons Monnier, l’un par
les pieds, l’autre par la tête – et vite à la pompe, où nous le douchons
copieusement. Puis, pour corser l’effet de la douche, quelques claques bien
appliquées et notre pochard est bientôt sur pied.
« Maintenant, cal’tons, dit Kermarec, y’a pas d’temps à
perdre. Même qu’il est p’têt’ trop tard. »
Nous voudrions bien courir ; mais ayant à remorquer
Monnier qui n’est pas encore en état de marcher sans aide, il nous faut prendre
une allure modérée…
…Enfin, nous voici au cantonnement. Nous sautons sur nos
armes et, complètement équipés, nous rejoignons notre compagnie.
Le danger n’était pas aussi imminent que l’avertissement de
Achard nous l’avait donné à craindre, car les Boches sont encore assez loin de
nous, sur une légère éminence où se voit leur fourmillement.
« Tiens ! me dit Grey, regard’les donc s’calter
les Anglais. »
Dans la direction qu’il m’indique, en effet, j’aperçois,
sortant d’un bois situé à notre gauche, un train d’artillerie légère anglaise.
Les Boches doivent avoir déjà pénétré dans le bois, car les conducteurs du
train font pousser à leurs chevaux un galop furieux.
Quelques instants après, les premiers obus tombent sur le
village et sur la route de Noyon. J’examine avec anxiété le bois qui s’étend
sur notre droite et qui se prolonge fort loin derrière nous en formant un
demi-cercle qui contourne le hameau. Les Boches sont toujours au même endroit.
Qu’attendent-ils pour avancer ? Vraisemblablement l’issue d’un combat qui
se livre dans les bois, car ils semblent visiblement hésiter à nous attaquer
de front. Certainement ils vont nous prendre à revers, j’en ai maintenant
pleinement conscience. Et impossible de reculer, l’ordre ne nous en ayant pas
été donné.
« Moi, j’me débine, dit Grey, j’tiens pas à êt’poissé,
j’connais l’coup. »
Joignant l’action à la parole, il enjambe le parapet et va
retrouver ceux des nôtres qui sont à quelques cinquante mètres en arrière.
A ce moment, un gros projectile éclate derrière nous, qui
projette en l’air un arbre tout entier et fait voler d’énormes mottes de terre
dont une vient s’écraser sur mon casque, m’étourdissant durant quelques
secondes.
A présent, nos mitrailleuses ouvrent le feu dans la
direction du bois. Il est quatre heures après midi. En voilà donc trois que
nous sommes dans l’expectative, nerveux, inquiets, absolument indécis sur ce
que nous devons faire, notre sergent nous ayant quittés depuis longtemps déjà,
sans doute pour aller chercher des ordres.
Ainsi que je le craignais, l’inachèvement des tranchées rend
notre situation très périlleuse. Comme lors de l’offensive de 1917, nous sommes
complètement isolés et, si les Boches arrivent, nous ne pourrons pas battre en
retraite sans courir de grands risques, forcés que nous serions de marcher à
découvert. Et le seul parti, hélas ! qui s’imposera à nous sera de nous
rendre. Cette pensée me remplit d’amertume et de fureur tout ensemble. Si je
suivais l’exemple de Grey ? Peut-être en est-il temps encore ? Non,
trop tard ! Voici que les Boches apparaissent à l’orée du bois et mettent
en action leurs mitrailleuses dans la direction du hameau, fauchant tous ceux
qui sont sortis de leurs tranchées. C’est une effroyable hécatombe.
Les mitrailleuses allemandes s’étant rapprochées de nous, je
me trouve maintenant à une distance convenable pour les prendre sous mon tir. Précipitamment
je mets mon fusil mitrailleur en position, vise avec soin et appuie sur la gâchette. Vainement. J’enrage. Cette fois encore, mon arme me refuse ses
services.
Au même instant, Monnier se précipite vers moi et
hurle : « T’es pas fou d’tirer ? T’as donc envie qu’les Boches
nous zigouillent ? Y’a plus rien à faire, mon vieux. Tiens,
r’gard’les. »
Ce disant, il tend son bras dans la direction opposée :
effectivement, ils sont sur nous. Il va falloir se rendre. Me rendre ?
Voilà donc le malheur que je sentais planer sur ma tête depuis ce matin !
Force nous est de jeter à terre nos équipements, puis de sauter de la tranchée
et, les bras levés, de nous porter au-devant des Allemands. L’un d’eux, un
jeune, se détache spontanément d’un groupe et nous conduit vers l’arrière.
Comme nous traversions le bois, nous manquons d’être tués
par un parti ennemi de la deuxième vague d’assaut, qui, dans l’ignorance de
notre capture et des progrès réalisés par les siens, nous prend pour des
combattants passant à la contre-attaque. Un avertissement sonore lancé par
notre gardien nous préserve d’une mort imminente. Sur la route où l’on nous a
engagés à la sortie du bois, nous croisons des colonnes de troupes allemandes.
Une constatation s’impose à moi, que, au moment où nous nous rendions, la
surprise m’avait empêché de le faire : c’est l’air de jeunesse de la
plupart de ces nouveaux combattants. Les plus âgés paraissent n’avoir pas
encore atteint la vingtième année. Parmi eux, quelques vétérans me font l’effet
d’antiques chênes épars ça et là au milieu de jeunes arbrisseaux. Tous, jeunes
et vieux manifestent une réelle joie du succès de leurs armes et nous lancent,
en arrivant à notre hauteur, les uns : « Nach Paris », les
autres : « Krieg fertig, Franzosen ».
Nous ne tardons pas à rencontrer ceux des nôtres qui ont été
capturés un peu avant nous et qui appartiennent à deux ou trois régiments.
Certains ont engagé la conversation avec quelques allemands que je vois, non
sans surprise, leur distribuer fort aimablement des cigarettes et du tabac. Ils
ne semblent nourrir contre nous aucun sentiment de haine, contrairement à ce
que nous aurions pu supposer. Cette nouvelle génération paraît être tout
l’opposé des barbares que l’on s’est plu à nous dépeindre. Est-ce la
perspective de la victoire qui adoucit pour un instant leurs mœurs ?
J’incline plutôt à croire qu’il est dans tous les peuples un nombre assez
considérable de bonnes natures, et que ce nombre serait susceptible d’augmenter
dans de fortes proportions avec une culture appropriée…
…Nous faisons halte à quelque distance, pour permettre aux
prisonniers que nous venons de rencontrer de nous rejoindre. Le jeune Allemand
nous confie alors à des territoriaux sous la conduite desquels nous allons
prendre le chemin de l’exil. A peine venions-nous de stopper, qu’un shrapnell
éclate au-dessus de nos têtes, tuant ou blessant grièvement la plupart de mes
camarades. Et, comme par une ironie du sort, c’est précisément ceux qui
considéraient comme définitivement écartés d’eux les hasards sanglants des
combats. Leray, lui, en est quitte pour quelques égratignures. Sur ces
entrefaites, l’autre contingent de prisonniers nous rejoint et un service
d’ordre s’établit. Les Allemands nous donnent des toiles de tente et des
rondins à l’aide desquels nous improvisons promptement des civières pour
transporter nos blessés. Leray et moi, nous avons tenu à nous charger du pauvre
Monnier, qu’une balle de shrapnell, qui s’est logée près des vertèbres
cervicales, a mis dans un pitoyable état. Je lui parle, mais sa réponse est une
suite de mots incohérents, et les regards qu’il m’adresse sont déjà voilés par
les ombres de la mort. Après l’avoir installé au mieux sur sa toile, nous
empoignons chacun, avec toutes les précautions qu’on imagine, une extrémité du
rondin que nous appliquons sur notre épaule, et en route pour le poste de
secours.
C’est à travers champs qu’il nous faut marcher, dans les
terres fraîchement labourées et où nous enfonçons jusqu’aux chevilles sous la
pesanteur de notre fardeau. Le moindre faux-pas, le plus petit heurt arrachent
à notre blessé des plaintes déchirantes, auxquelles succèdent des gémissements
de plus en plus faibles. Nous prévoyons qu’il ne tardera pas à expirer. Des
soins immédiats l’auraient peut-être sauvé…
Tous ces événements m’ont bouleversé. Je suis la proie d’une
sombre tristesse et de plus ivre de fatigue. Comme aggravation, mes épaules
meurtries par le dur contact du bois me font horriblement souffrir.
Je n’entends plus Monnier se plaindre. La mort doit avoir
fait son œuvre. Tout à coup, Leray trébuche et tombe sur les genoux. Comme
moi-même, il est exténué. D’autres nous relayent.
A ce moment, quelques obus anglais éclatent alentour,
fouillant rageusement le sol, comme à la recherche des batteries allemandes.
Aurons-nous la malchance de les voir tomber sur nous ? Etre tués
maintenant ou blessés nous paraîtrait trop bête. Non, non, cela ne sera pas. Et
nous nous révoltons de tout notre être contre une telle éventualité, comme s’il
était en notre pouvoir de conjurer le destin…
…Et notre marche continue sous les obus qui ne cessent de
nous harceler… Enfin, une accalmie, qui nous procure un réel soulagement, car
il nous présage la cessation du bombardement, lequel prend fin, en effet, un
peu avant que nous arrivions à l’ambulance. Là, nous avons le chagrin de
constater que tous les blessés ont rendu le dernier soupir…
… Nous passons la nuit dans une grange, étendus sur de la paille humide
et malpropre… »
Site de la Croix Rouge, soldats faits prisonniers à Guivry et
envoyés au camp de Giessen:
-
Raymond Pelloutier, soldat du 82ème régiment
d’infanterie, 3ème compagnie.
-
Henri Pichon, soldat du 82ème régiment
d’infanterie, 1ère compagnie.
-
Frédéric Millet, soldat du 82ème régiment
d’infanterie, 10ème compagnie.
-
Urbain Olive, soldat du 82ème régiment
d’infanterie, 1ère compagnie.
-
Xavier Jaulin, soldat du 82ème régiment
d’infanterie, 1ère compagnie.
-
André Parscon, soldat du 82ème régiment
d’infanterie, 3ème compagnie.
-
Alphonse Rayes, soldat du 82ème régiment
d’infanterie, 1ère compagnie.
-
Gustave Simon, soldat du 82ème régiment
d’infanterie, 1ère compagnie.
-
Victorien Vivier, soldat du 82ème régiment
d’infanterie, 11ème compagnie.
-
Daniel Gentilhomme, soldat du 82ème régiment
d’infanterie, 11ème compagnie.
-
André Hérard, soldat du 82ème régiment
d’infanterie, 3ème compagnie.
-
Robert Lairat, soldat du 82ème régiment
d’infanterie, 3ème compagnie.
-
André Leblanc, soldat du 82ème régiment
d’infanterie, 1ère compagnie.
-
Gabriel Lemarié, soldat du 82ème régiment
d’infanterie, 1ère compagnie.
-
Emile Luces, soldat du 82ème régiment
d’infanterie, 3ème compagnie.
-
Charles Margiriec, soldat du 82ème régiment
d’infanterie, 11ème compagnie.
-
Roger Narre, soldat du 82ème régiment
d’infanterie, 1ère compagnie.
Lucien Etienne Huque
Georges Victor Patouilla
Diverses sources après guerre, soldats tombés à Guivry :
-
Etienne Collet, matricule 04987B, brave caporal
glorieusement à l’ennemi (disparu). (Croix de guerre avec étoile de vermeil).
-
Auguste Adrien Romain Audibert, matricule 5045, du 82ème
régiment d’infanterie, soldat d’une bravoure réputée est tombé glorieusement pour la France en faisant vaillamment
son devoir. (Croix de guerre avec étoile d’argent).
-
Emile Alfred Deret, matricule 15530, brave soldat tué à
son poste. (Croix de guerre avec étoile d’argent). (Dans sa fiche mémoire des
hommes, il est déclaré disparu et nommé « Camille Alfred »).
-
Jules Victor Derouet, matricule 12992, du 82ème
régiment d’infanterie, brave soldat tué à son poste. (Croix de guerre avec
étoile d’argent). (Dans sa fiche mémoire des hommes, il est déclaré disparu).
-
Camille Marceau Faugouin, matricule 10005, soldat très brave
(82ème régiment d’infanterie), a été tué en défendant un chemin
creux par lequel l’ennemi cherchait à s’infiltrer. (A été cité).
-
Désiré René Fontaine, matricule 9680, du 82ème
régiment d’infanterie, excellent soldat ayant toujours donné l’exemple du devoir,
a été glorieusement tué au cours de violents combats. (Croix de guerre avec
palme).
-
Eugène Louis Forget, matricule 7942, bon et brave
caporal (82ème régiment d’infanterie), a été glorieusement tué à son
poste après avoir accompli tout son
devoir. (Croix de guerre avec étoile de vermeil).
-
Louis Urbain Galtier, matricule 16339, du 82ème
régiment d’infanterie, brave soldat tué à son poste. (Croix de guerre avec
étoile de bronze).
-
Louis Félix Matter, matricule 15556, du 82ème
régiment d’infanterie, brave soldat tué à son poste. (Croix de guerre avec
étoile d’argent).
-
Clément Métivier, matricule 13826, du 82ème
régiment d’infanterie, brave soldat tué à son poste. (Croix de guerre avec
étoile de bronze).
-
Georges Victor Patouilla, matricule 012211, du 82ème
régiment d’infanterie, caporal d’une grande bravoure, a de sa propre initiative
pris le commandement d’un groupe ayant perdu leur chef, les a entraîné au
combat dans un exemple digne des plus grands éloges. Est tombé glorieusement au
cours de l’action. A été cité.
-
Léon Joseph Pruvost, matricule 16270, du 82ème
régiment d’infanterie, très brave soldat tué glorieusement à l’ennemi. (Croix
de guerre avec étoile de vermeil).
-
Paul Jules Ernest Talon, matricule 13656, très brave
soldat, glorieusement tué à l’ennemi après avoir fait tout son devoir. (Croix
de guerre avec palme).
-
Guénoun Zerdoun, matricule 13773, brave soldat tué
glorieusement à l’ennemi. (Croix de guerre avec étoile de vermeil).
-
Jules Bernes, du 82ème régiment
d’infanterie, tué au combat.
-
Jules Auguste Drouillet, soldat du 82ème
régiment d’infanterie, tué à l’ennemi.
-
Lucien Désiré Gouverneur, soldat du 82ème
régiment d’infanterie, tué au combat.
-
Lucien Etienne Huque, soldat du 82ème
régiment d’infanterie, porté disparu, tué au combat.
-
Charles Henri Jahier, caporal du 82ème
régiment d’infanterie, porté disparu lors d’un combat.
-
Edouard Lefebvre, soldat du 82ème régiment
d’infanterie, tué au combat.
-
Paul Marius Maire, du 45ème bataillon de
Chasseurs, tué au combat.
-
François Louis Octave Rafestin, Sergent du 82ème
régiment d’infanterie, tué au combat.
-
Belaud Henri, soldat de 2ème classe au 82ème
régiment d’infanterie, tué à l’ennemi.
-
Charles Emile Bruant, soldat de 2ème classe
au 82ème régiment d’infanterie, décédé des suites de blessures de
guerre.
-
Jean Maurice Debande, sergent au 82ème
régiment d’infanterie, tué à l’ennemi.
-
Fernand Lucien Grançon, soldat de 2ème
classe au 82ème régiment d’infanterie, disparu.
- Edouard Lefebvre, soldat du 82ème régiment d’infanterie,
porté disparu au combat.