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mardi 31 mai 2022

GUIVRY - EPHEMERIDE - 31 MAI

Cela s'est passé à Guivry le 31 Mai 1897

Etat civil de Guivry

Mariage d’Edmond Eugène Joseph Poiret et Marie Fédora Théodora Milet. 










lundi 30 mai 2022

GUIVRY - EPHEMERIDE - 30 MAI

Cela s'est passé à Guivry le 30 Mai 1926


Encore un départ très matinal pour la compagnie d'arc de Guivry qui doit se rendre au Bouquet provincial à Grandfresnoy. 


dimanche 29 mai 2022

GUIVRY - EPHEMERIDE - 29 MAI

Cela s'est passé à Guivry le 29 Mai 1910

Décidément, le mois de mai est toujours chargé pour nos archers de Guivry, ce mois étant traditionnellement le mois des Bouquets Provinciaux. 

Cette fois, la compagnie s'est rendue à Esmery-Hallon pour leur parade d'arc.


Journal Le Réveil de l’Aisne du 03 juin 1910

« Nos Archers.

La parade d’arc d’Esmery-Hallon.

58 compagnies ont répondu à l’invitation de la compagnie d’Esmery-Hallon, plus 27 adhésions par lettres, ce qui porte à 85 compagnies les adhésions jusqu’à ce jour. Voici la liste des compagnies présentes ce jour dans leur ordre d’arrivée :

Berlancourt, Appilly, Béthancourt-en-Vaux, Guiscard, Guivry, Commenchon, Chauny (1ère), Baboeuf (1ère), Baboeuf (2ème), Bussy, Ham, Ugny-le-Gay, Villeselve, Noyon, Salency, Villequier-Aumont, Chauny (2ème), Abbécourt, Blérancourt, Soissons, Ognes.

Aux parties de vin du jardin, Guivry s’est fait battre par Guiscard.

A 5 heures, concert très applaudi par les sociétés musicales d’Hombleux et de Croix-Moligneaux.

A 9 heures, très belle retraite aux flambeaux, avec le concours de la musique d’Hombleux.

A 10 heures, ouverture par la musique d’Hombleux du bal qui a duré jusqu’à une heure avancée de la nuit.

Beaucoup de monde toute la journée et le soir. » 


samedi 28 mai 2022

GUIVRY - EPHEMERIDE - 28 MAI

Cela s'est passé à Guivry le 28 Mai 1879


Journal de la ville de Saint-Quentin du 04 juin 1879

« M. l’abbé Chrétien, curé de Guivry, est décédé lundi dernier, à l’âge de 49 ans.

M. le doyen de Chauny, entouré d’un certain nombre de prêtres du canton, a procédé aux obsèques qui ont eu lieu mercredi dernier, 28 courant. » 


vendredi 27 mai 2022

GUIVRY - EPHEMERIDE - 27 MAI

Cela s'est passé à Guivry le 27 Mai 1906

La Compagnie d’arc de Guivry se rend au Bouquet Provincial d’Ugny-le-Gay. Cette fois, le déplacement sera moindre. 






Journal Le Réveil de l’Aisne du 29 mai 1906

« Ugny-le-Gay. Bouquet Provincial.

Le dimanche 9 juillet 1905, la compagnie d’arc d’Ugny-le-Gay recevait, des archers de Bussy, le bouquet provincial de la ronde de Chauny.

Dix mois se sont écoulés : hier, 27 mai, les archers d’Ugny-le-Gay offraient le prix général et rendaient le bouquet provincial que recevra prochainement la compagnie de Villeselve.

La reddition du prix général et du bouquet provincial n’ayant lieu pour chaque compagnie de la Fédération de l’Aisne et de l’Oise (ronde de Chauny), que tous les vingt ans, les fêtes qui accompagnent ces réunions importantes d’archers sont préparées de longue date, avec un entrain merveilleux et s’accomplissent au milieu d’une profusion de décors et d’ornements recherchés, devant une foule nombreuse, avec un éclat toujours renouvelé et, est-il besoin de le dire, avec une cordialité et un enthousiasme dont nos archers, seuls, ont le secret.

Hier donc, la riante commune d’Ugny-le-Gay était en fête. A l’entrée du village comme à son extrémité, des banderoles flottaient au front des arcs ornés de branchages de fleurs et portaient, inscrits en lettres voyantes, les souhaits de bienvenues aux compagnies invitées comme aux visiteurs.

Depuis une semaine, les préparatifs de la fête avaient été activement poussés ; on tenait à faire bien les choses et, de fait, on y a réussi.

Malheureusement, les conditions lamentables dans lesquelles se déroula pareille cérémonie à Bussy, l’an dernier, faillirent se renouveler pour Ugny-le-Gay.

Toute la nuit, une pluie torrentielle avait détrempé les routes et chemins, gâtant une grande partie des décors de verdure et de fleurs, dont on voulait orner les rues de la coquette commune ; dimanche matin, aux premières heures du jour, une pluie fine, serrée, se remit à tomber ; le ciel gris, lourd, chargé de nuages épais, semblait vouloir déverser sur notre région tout ce que l’atmosphère contenait de vapeurs d’eau.

Archers et habitants étaient consternés. Pourtant, vers huit heures, il se produisit une accalmie. Chacun en profita, les invités surtout, pour se mettre en route et, successivement, breaks, landaus, chars amenèrent à Ugny archers et visiteurs en grand nombre.

Il avait été décidé qu’un autel serait élevé en plein air et que la grand’messe y serait célébrée avec tout le cérémonial que comportait la circonstance. La pluie malencontreuse ne le permit pas.

A 10 heures le temps n’était guère plus propice ; cependant, insensibles à la brume qui ne cessait de tomber, les archers d’Ugny recevaient, sous l’arc principal, à l’entrée de la place, leurs confrères invités ; tour à tour puis simultanément, les tambours battaient, les étendards s’inclinaient et les capitaines ou leurs délégués serraient la main des chevaliers d’Ugny.

L’heure de la parade bien que retardée, ne fut pas plus favorisée, il fallut se rendre au presbytère et former le cortège.

L’Harmonie Municipale de Chauny qui prêtait son gracieux concours à la fête, prit avec la batterie des compagnies la tête du cortège, puis les étendards, ensuite les bouquets portés par les jeunes filles d’Ugny-le-Gay, gracieusement costumées de blanc et portant une écharpe de couleur appropriée à la nuance dominante du bouquet.

Le clergé, composé de M. le chanoine Littière, supérieur du grand séminaire de Soissons, M. le doyen Dequin, curé de Saint-Martin, MM. les abbés A. Gargominy, curé d’Ugny, Leroux, curé de Baumont-en-Beine, Artclaux, curé de Villequier-Aumont.

Enfin, les notabilités entourées du Conseil municipal, ayant à sa tête M. Boucher, son excellent maire, font escorte à MM. Paul Terninck, conseiller général, Paul Blanchet, conseiller d’arrondissement, E ? Descambres, maire de Chauny, Leleu-Bonneveaux, président de l’Harmonie, Létoile, maire de Guivry, Gothmann, maire de Commenchon, etc, etc…

Derrière les archers, la foule se masse ; après un court défilé dont le point de départ est l’arc portant en exergue Bussy-Ugny-Villeselve, on se rend à l’église où l’office est célébré en grande pompes. Pendant la grand’messe l’Harmonie Municipale exécute plusieurs morceaux.

Au prône, M. l’abbé Gargominy prononce l’allocution suivante qui impressionne très favorablement les archers et les assistants ;

 

Deux grands mots, mes bien chers frères, me semblent résumer éloquemment le caractère de notre cérémonie religieuse qui s’achève. Ces mots, vous les voyez inscrits en lettres d’or au frontispice de cet autel : Dieu, Patrie !

C’est à dieu, mes frères, que vous avez voulu consacrer les prémices de votre fête. C’est vers lui que sont montées vos harmonies, vos prières. C’est pour lui qu’ont été répandus ces ornements et ces fleurs. Soyez bénis de maintenir avec tant de fermeté les chrétiennes traditions des Compagnie d’Arc.

Soyez remerciés aussi du spectacle réconfortant que vous donnez en ce jour ! Il est noble, il est glorieux pour un peuple de plier les genoux devant le Très-Haut ; et en nous voyant si empressés auprès de l’autel, si unis autour de vos chefs dans une commune fraternité, vous m’offrez l’image de notre Patrie prosternée devant Dieu, et puisant dans la religion, la paix, la grandeur et la liberté ! Aussi n’est-ce pas sans émotion que je félicité les organisateurs de cette fête, que je félicité votre président, vos capitaines, et que je salue avec respect vos drapeaux s’inclinant devant la Croix, car ils sont pour moi le doux symbole de la France !

L’ajouterais-je, mes frères ? Ces prêtres venus ici pour prier avec vous, la voix éloquente qui tout à l’heure vous rappelait vos obligations de chrétiens, la sainte victime immolée à la messe, tout vous l’affirme : Dieu agrée vos hommages, tout l’atteste ; l’Eglise vous ouvre les bras avec amour, et, malgré ses deuils, elle entend s’associer à vos réjouissances.

Ministre du seigneur, j’ai donc le droit en terminant de proclamer bien haut l’alliance féconde de l’Eglise et du peuple. Et je remplis un devoir, mes frères, en vous disant de toute mon âme : Merci pour Dieu. Merci pour la Patrie !

 

M. Paul Doumer à qui la présidence d’honneur était réservée arrivait sur ces entrefaites, étant descendu en gare de Chauny à 11h11. Il fut reçu à la mairie par MM. Terninck, Boucher, maire, Coutte et Paul Laforêt, conseillers municipaux.

L’honorable maire, M. Boucher, lui souhaite la bienvenue en ces termes :

 

Monsieur le Président de la chambre et cher Député,

En venant présider la cérémonie du Bouquet Provincial vous faites à notre modeste commune un honneur que nous n’osions espérer. Aussi, Monsieur le Président, viens-je en mon nom personnel, au nom du Conseil Municipal ici présent et au nom des habitants de la Commune dont je me fais l’interprète, vous prier de vouloir bien agréer nos plus sincères remerciements et croire en notre reconnaissance.

J’ajouterai, Monsieur le Président, que nous avons été très heureux d’apprendre que le mandat que vous avez toujours si dignement et si laborieusement rempli vous était conservé, car nous sommes persuadés – le passé est garant de l’avenir – que vos éminentes qualités continueront d’être des plus utiles à la Patrie et à la République.

Monsieur le Conseiller Général,

Monsieur le Conseiller d’arrondissement,

A vous aussi nous adressons tous nos remerciements pour être venus par votre présence rehausser l’éclat de cette fête. Nous savons que votre sympathie nous est acquise, vous nous en avez donné maintes fois des preuves ; veuillez agréer l’expression de notre gratitude.

Je vous convie tous, Messieurs, à lever nos verres à la santé de nos dignes représentants, ainsi qu’à celle du chef de l’Etat, M. Fallières.

Vive la République !

 

Au sortir de la mairie, M. Doumer gagne la place publique ; là une charmante fillette, Renée Sénéchal, offre au président de la Chambre une superbe gerbe de fleurs naturelles.

Très touché de cette délicate attention, M. Doumer remercie la fillette, la complimente et l’embrasse.

Avant la messe, les archers s’étaient rendus au jeu d’arc pour y tirer les cartes d’essai, partie au grand jeu, partie chez M. Etienne Caille, capitaine, pour les prix d’amateurs.

Les pantons ont été gagnés comme suit :

Grand jeu – 1ère butte, Compiègne (2ème) ; 2ème butte, Salency.

Prix d’amateurs – 1ère butte, Béthancourt ; 2ème butte, Commenchon.

A midi et demi, après un souhait de bienvenue adressé à M. Doumer, le cortège se reforme et profitant de quelque répit laissé par la pluie s’achemine sur la route de Guivry pour au retour, se rendre à la mairie.

Les capitaines et les porte-étendards pénètrent dans la cour de la mairie, la foule se masse au dehors : M. Etienne Caille, capitaine, prononce le discours suivant :

 

Monsieur le Député,

Monsieur le Conseiller Général,

Monsieur le Conseiller d’Arrondissement,

Monsieur le Maire et Messieurs les Conseillers,

Mesdemoiselles,

Messieurs,

Une tâche bien agréable mais fort délicate aussi m’incombe en ce moment : la Compagnie d’Arc d’Ugny m’envoie déposer à vos pieds la gerbe fleurie de sa reconnaissance.

Or, les premières couleurs dont je la vois parée sont celles d’une rose éclatante que nous tenons à vous offrir, Monsieur le Député, comme un témoignage de la sympathie avec laquelle nous vous acclamons aujourd’hui comme le Président d’honneur de notre fête.

Plus modeste, il est vrai, mais non moins riche en éclat se présente à son tour cette pensée que je cueille pour vous, Monsieur le Conseiller général. Et puisque les fleurs ont un langage, celle-ci vous dira que les archers d’Ugny songeront toujours à être reconnaissants envers le plus insigne de leurs bienfaiteurs. Et puisque je ne veux oublier personne, voici quelques œillets dont l’arome délicat apporte à Monsieur le Conseiller d’arrondissement, le merci de nos chevaliers.

Quand à vous, Monsieur le Maire, quant aux Conseillers municipaux et à tous les organisateurs de cette fête, nous voulons que de jolis myosotis, dont vous acceptez le symbole, marquent la gratitude très particulière que nous vous devons et nous assurent que nous ne vous oublierons jamais.

Le devoir que je remplis m’oblige maintenant de m’adresser aux jeunes filles de la commune. Si le bouquet que je vous présente, Mesdemoiselles, est loin de rivaliser avec le vôtre en coloris, en richesse, acceptez cependant ces lis immaculés que j’en détache pour vous. Puissent-ils récompenser quelque peu vos mérites, en traduisant nos remerciements les plus sincères !

Je ne dois pas non plus vous oublier, chers confrères, chers capitaines de nos Compagnies d’arc. C’est votre présence qui donne son éclat à notre fête, et au pays bonheur et prospérité. Aussi sommes-nous heureux de vous féliciter et de vous présenter quelques pâquerettes aux multiples pétales, en souvenir de vos nombreuses députations accourues au Bouquet Provincial de 1906 !

A votre tour, Messieurs de l’Harmonie Municipale, permettez que pour vous s’ouvre aussi ma gerbe de fleurs. Avec empressement vous avez répondu à notre appel. N’est-il pas juste que nous vous en remercions votre chef, et que nous déposions entre les mains de votre distingué et si dévoué Président cette branche de réséda, comme un symbole du parfum que vos accords répandent parmi nous ?

Il reste, Messieurs, quelques fleurs à mon bouquet. Je les destine à tous ceux qui ont aidé la Compagnie à former son Prix provincial : aux généreux donateurs, comme aux bienfaiteurs les plus obscurs. Je les distribue à la population d’Ugny dont le concours nous a été si précieux, à cette foule enfin venue de toutes parts pour nous fêter. Ces fleurs ls plus modestes, ne sont pas les moins odorantes ni les moins précieuses. Ce sont pour la plupart d’humbles violettes. Détachées de ma gerbe leur langage est bien discret ; mais réunies aux autres elles expriment notre reconnaissance et proclament que ce jour est celui de l’union et de la paix !

 

A son tour, M. Boucher, au nom de la municipalité et des habitants d’Ugny, s’exprime ainsi :

 

Mesdames, Messieurs,

En mon nom personnel, au nom du Conseil municipal et des habitants de la commune, je me joins à M. le capitaine Caille, de la compagnie d’arc d’Ugny, pour adresser nos remerciements à toutes les personnes qui, par leur généreux concours, ont permis à nos archers de mener à bien la tâche qui leur incombe.

A M. le maire de Chauny, qui a bien voulu honorer cette fête de sa présence et à M. le président de la Musique municipale pour le gracieux concours qu’ils lui ont permis de nous prêter ;

A MM. les chefs et exécutants de la Musique de Chauny, dont l’éloge n’est plus à faire et dont les flots d’harmonie vont charmer ceux qui, comme nous, ont rarement l’occasion d’entendre de la bonne musique.

J’adresse mes plus cordiaux remerciements à tous les chevaliers présents à la parade d’avoir bien voulu répondre avec tant d’empressement à l’invitation de nos archers. Je leur souhaite la bienvenue parmi nous.

J’espère également que les tireurs absents, quand ils viendront nous visiter, emporteront un bon souvenir.

La lice va être ouverte et les traits rapides vont bientôt voler dans l’air.

Je souhaite, Messieurs les Archers, que votre adresse ne vous fasse pas défaut et que chaque compagnie emporte, s’il est possible, un prix qui lui rappelle sa visite dans notre commune.

Je dis également un cordial merci à la jeunesse, qui est la parure de cette fête, dont les gais et frais visages en font comme les fleurs d’un parterre enchanteur, et dont la joie communicative donne à tous un entrain de bon aloi.

Enfin, à toutes les personnes qui sont venues partager nos réjouissances et par leur présence rehausser l’éclat de cette fête, je dis un affectueux merci.

 

M. Doumer répond d’une façon fort aimable et avec sa facilité d’élocution habituelle aux remerciements dont il a été l’objet puis il ajoute qu’au nom de MM. Terninck et Blanchet qui l’en ont prié et en son nom personnel il félicite les archers ; il adresse aussi ses compliments à la belle commune d’Ugny-le-Gay qui a si bien organisé cette fête, car, ajoute M. Doumer, il n’était même pas besoin du concours du soleil pour que la fête fut belle, nous venons d’en être convaincus.

Le député de la 2ème circonscription encourage les chevaliers de l’arc à perpétuer ce noble jeu et les cérémonies imposantes qu’il occasionne, puis il dit toute la joie qu’il éprouve de se trouver au milieu des archers ; il les remercie de l’avoir invité à présider leur fête, puis il termine par l’éloge des organisateurs.

On applaudit les paroles de M. Doumer puis le cortège se disloque.

M. Doumer se retire chez M. Paul Laforêt où il déjeune en compagnie de quelques amis.

Il est plus d’une heure quand a lieu la réunion des capitaines à la mairie pour tirer le numéro d’ordre du tir.

Voici le résultat de cette opération présidée par M. A. Suret, capitaine de la Ronde :

(Liste des 42 compagnies dans leur ordre d’arrivée.)

Blérancourt, 4 archers, N°45. Commenchon, 14 archers, N°36. Baboeuf (1ère), 6 archers, N°26. Béthancourt, 22 archers, N°37. Baboeuf (2ème), 6 archers, N°15. Chauny, 12 archers, N° 80. Appilly, 6 archers, N°3. Noyon (Chemin vert), 1 archer, N°19. Coucy, 6 archers, N°24. Guivry, 10 archers, N°46. Guiscard, 7 archers, N°7. Ognes, 7 archers, N°12. Caillouël, 14 archers, N°1. Fresnoy-le-Grand, 2 archers, N°41. Longueil-Annel, 2 archers, N°5. Saint-Léger-aux-Bois, 1 archer, N°29. Seraucourt-le-Grand, 8 archers, N°43. Carlepont, 1 archer, N°11. Tracy-le-Mont (1ère), 1 archer, N°32. Libermont, 6 archers, N°8. Montescourt, 8 archers, N°4. Camelin, 4 archers, N°22. Grandrû, 6 archers, N°35. Villequier-Aumont, 10 archers, N°40. Morlincourt, 6 archers, N°28. Bussy, 8 archers, N°6. Pontoise, 4 archers, N°23. Abbécourt, 10 archers, N°38. Leuilly-sous-Coucy, 9 archers, N°33. Villeselve, 6 archers, N°39. Ercheu, 1 archer, N°9. Béhéricourt, 6 archers, N°21. Salency, 6 archers, N°16. Fréniches, 6 archers, N°42. Soissons, 2 archers, N°18. Varennes, 4 archers, N°13. Béthisy-Saint-Martin, 1 archer, N°14. Compiègne (2ème), 1 archer, N°25. Pont-Saint-Maxence (1ère), 1 archer, N°31. Jaux, 1 archer, N°2. Tracy-le-Mont (2ème), 1 archer, N°44. Vauchelles, 4 archers, N°10.

Compagnies ayant donné leur adhésion par lettre : Moyencourt, N°20. Nesles (Somme), N°27. Ercuis, N°34. Verberie, N°17. Breuil, Noisy-le-Sec, Roye (Somme), Rémy, Tilloloy, Berneuil-sur-Aisne, Compiègne (1ère), Richebourg (Anc.), Condren, Esmery-Hallon, Margny-aux-Cerises, Conchy-Saint-Nicaise, Marquevillers, Rollot, Laberlière, Hombleux, Avricourt, Nanteuil-le-Haudouin.

Après l’échange de quelques observations relatives à l’administration des compagnies ou du tir, il est entendu que les compagnies de Caillouël et de Guivry qui ont les numéros 1 et 46 tireront ensemble le vin du jardin, au jeu d’arc ; les compagnies de Bussy et de Villeselve le tireront au jeu de M. Caille.

Il est aussi décidé en principe que les compagnies suivantes rendront le bouquet et donneront le prix provincial : Villeselve en 1907, Guiscard en 1908, Appilly en 1909, Salency en 1910 et Ognes en 1911 ; sauf non acceptation ou intervention.

La compagnie de Seraucourt qui a laissé passer son tour faute de ressources est admise à prendre part au tir du prix provincial à la condition qu’elle offre son prix d’ici cinq ans.

Enfin, la prime au nombre est accordée à la compagnie de Béthancourt-en-Vaux (22 archers) et la prime de l’éloignement à celle de Leuilly-sous-Coucy (29 kilomètres).

Les capitaines se séparent pour aller rejoindre leurs archers retenus à déjeuner chez des amis ou réunis par groupes chez Mme Vve Caille et chez M. Brocheton-Thiesset où des vaux-hall ont été installés.

Jusqu’à 4 heures l’animation se ralentit un peu mais bientôt les roulements de tambour annoncent le tir du vin de jardin.

Les compagnies de Guivry et de Caillouël se rendent au jeu d’arc fraîchement décoré et là s’engage une lutte où finalement Caillouël a le dessus.

Ans le tir de M. Etienne Caille, la compagnie de Bussy est vainqueur de Villeselve.

Les tirs sont à peine terminés pour l’heure du concert donné par l’Harmonie Municipale sur la place publique.

La société Musicale obtient un très vif succès aussi ne lui ménage-t-on pas les applaudissements non plus qu’au piston soliste M. Ghillain.

Pour terminer, l’Harmonie exécute la Marseillaise puis l’heure du bal étant arrivée, chacun se met en devoir de faire honneur aux invités et aux invitées.

La pluie, hélas ! contrarie encore la fin de la journée et menace de compromettre la soirée.

Le succès de la fête n’en est, heureusement, qu’atténué très légèrement : le désastre est moins grand qu’à Bussy ; l’averse est aussi moins forte !

Il nous reste encore beaucoup à dire sur cette fête de l’arc et, très certainement, beaucoup de détails nous ont échappé, bien involontairement, qu’on ne nous en tienne pas rigueur, la température et les mauvais chemins auront été la cause première des imperfections que nos lecteurs voudront bien excuser dans notre compte-rendu.

Pourtant, il nous plait d’ajouter quelques mots : nous souhaitions, l’an dernier, que les archers d’Ugny fussent à l’honneur après avoir été à la peine ; c’est chose faite et si nous avons été malheureusement trop peu bon prophète – nous augurions un temps favorable – nous avons néanmoins pensé juste en prévoyant la réussite du bouquet et du prix provincial. Que MM. les organisateurs, la municipalité et les personnes dévouées qui ont contribué à la réussite de cette fête reçoivent ici nos plus vives félicitations. » 

jeudi 26 mai 2022

GUIVRY - EPHEMERIDE - 26 MAI

Cela s'est passé à Guivry le 26 Mai 1903


Journal Le réveil de l’Aisne du 09 mai 1903

« Préfecture de l’Aisne.

Inspection et classement des chevaux et mulets susceptibles d’être requis pour le service de l’Armée.

Conformément aux instructions ministérielles, les opérations de classement auront lieu, cette année, dans toutes les communes des cantons de Chauny, La Fère, Laon et Marle.

Commission N°21 :

…/…

Guivry, chemin de grande communication N°63, 26 mai à 3h ½.

…/… » 


mercredi 25 mai 2022

GUIVRY - EPHEMERIDE - 25 MAI

Cela s'est passé à Guivry le 25 Mai 1860

Etat civil de Guivry

Naissance de Marie Clarice Solange Béranger. 




mardi 24 mai 2022

GUIVRY - EPHEMERIDE - 24 MAI

Cela s'est passé à Guivry le 24 Mai 1898

Un de nos Gadas fait parler de lui dans le journal du jour.


Journal Le Guetteur de Saint-Quentin du 24 mai 1898

« Tentative de parricide.

Le nommé Tardieux Charles Edouard Alfred, né le 20 mars 1874, à Guivry, a été mis en accusation et renvoyé devant la cour d’assises de l’Aisne comme prévenu de tentative de parricide.

M. le Président reconnaît que les renseignements fournis sur le compte de l’accusé sont tout en sa faveur. Le père a subi sept condamnations pour coups et blessures. Quand il a bu, il est d’une violence inouïe, et sa femme et ses enfants en ont été les malheureuses victimes.

Dans le courant de 1896, l’accusé est tombé malade ; son caractère s’est alors un peu aigri ; il a eu des idées noires ; et la patience qu’il avait jusque-là montrée en face des violences de son père, lui a échappé. Il a vu d’ailleurs sa mère abominablement maltraitée et il en a conçu contre son père un très vif ressentiment.

Le 16 janvier le père rentre en état d’ivresse et fait une scène à son fils Charles. Il décroche son fusil, l’applique à l’épaule de son fils et s’écrie : si tu bouges, je tire. On a su qu’auparavant il avait déjà tiré contre sa femme un coup de fusil dont la charge est allée se perdre dans le plafond.

C’est sous l’empire de ces émotions que le 17 Charles, réfléchissant à la vie que faisait son père à sa famille, eut, en regardant le feu, une véritable hallucination.

L’accusation est soutenue par M. Caron, procureur de la République.

La défense est présentée par Maître Bouré, du barreau de Laon, avec un talent, une chaleur et un pathétique tout à fait remarquables.

Dans la salle plusieurs personnes versent des larmes, les jurés sont visiblement émus.

Tout l’auditoire s’attend à l’acquittement de l’accusé et, en effet, c’est un verdict de non culpabilité que le jury rapporte de la salle des délibérations.

En conséquence, la Cour prononce l’acquittement de Charles Tardieu aux applaudissements de tout l’auditoire et ordonne sa mise en liberté immédiate. » 






lundi 23 mai 2022

GUIVRY - EPHEMERIDE - 23 MAI

Cela s'est passé à Guivry le 23 Mai 1909

Pour arriver avant 9h00 à Appilly, nos archers ont certainement été bien matinaux. 





Journal Le Réveil de l’Aisne du 26 mai 1909

«  Nos Archers. Le Bouquet Provincial d’Appilly.

Par un concours heureux de circonstance, la fête du Bouquet provincial et la fête patronale d’Appilly, coïncidaient avec la date du 23 mai 1909.

On avait pu craindre un moment qu’une autre coïncidence : celle des fêtes de Jeanne d’Arc à Compiègne n compromit le succès des fêtes de l’arc dont Appilly était avant-hier, le théâtre très coquet, mais les archers sont fidèles à la tradition, ils sont courtois et ne déclinent jamais une invitation dans leur ronde où ils savent trouver en plus de frères d’armes joyeux et pacifiques des amis sincères et des hôtes charmants.

C’était bien le cas pour la riante commune d’Appilly, site agréable et d’accès facile qui s’agrémente encore du château d’Estay, au vaste et merveilleux parc hospitalier, que la nature semble avoir décoré tout spécialement pour les fêtes de ce genre, et tout cela ne serait rien sans l’aménité, sans la générosité, il faut le dire, et l’affabilité des habitants de ce remarquable domaine : Mme la comtesse de Neuflieux et M. le général de division Kirgener, baron de Planta.

Tout récemment nous avions le plaisir de vanter les bienfaits de cette noble et distinguée famille à l’occasion de la bénédiction du magnifique drapeau offert à la Compagnie d’arc d’Appilly par le général Kirgener de Planta. Il nous a fait plaisir de nous retrouver avant-hier en compagnie de cet homme unanimement estimé et des archers qu’il affectionne tout particulièrement.

Malgré la chaleur déjà lourde à 9 heures du matin, l’animation était grande dans la commune d’Appilly et, par les rues décorées de verdure, de guirlandes et de banderoles aux inscriptions variées portant chacune un salut cordial, un souhait de bienvenue, puis le nom des trois compagnies solidaires : Guiscard-Appilly-Salency. Les archers, leur famille, leurs invités, et les visiteurs très nombreux se répandaient en groupes serrés.

Tambour battant, l’étendard déployé, chaque compagnie se rendait aussitôt son arrivée à la mairie où les archers d’Appilly procédaient à la réception ordinaire.

M. Victorice Trousselle, qui, depuis bientôt huit ans, fait les fonctions de capitaine aux lieu et place du regretté M. Audaille qui était souffrant et qui est mort précisément dans la nuit de dimanche à lundi, recevait les délégations et leur souhaitait la bienvenue.

Aussitôt les formalités d’inscription remplies par le greffier d’Appilly secondé par M. Ferdinand Lefèvre, membre de la compagnie, les compagnies se rendaient rue du Frêne et tiraient les cartes d’essai. Ces cartes furent gagnées : dans le grand jeu, par Blérancourt (1ère) (1ère butte) et Salency (2ème butte) ; dans le jeu d’amateurs, par Béthancourt-en-Vaux (1ère butte) et Coudun (2ème butte).

A 10 h ¼ les tambours battaient le rappel et tout aussitôt se formait, devant l’église, le cortège imposant, en tête duquel venaient les tambours des compagnies conduits et dirigés par M. Jules Trousselle, excellent tambour-major, puis l’Harmonie Municipale de Chauny, qui avait fait son entrée dans la commune aux accents de la « Marseillaise » ; le clergé, les deux magnifiques bouquets escortés et portés par un essaim de gracieuses jeunes filles de la Compagnie d’Appilly, costumées de blanc et coquettement parées d’une écharpe de soie mauve et d’une fleur de glycine piquée dans la chevelure ; M. le général Kirgener, baron de Planta, président d’honneur des fêtes et président de la ronde, M. Testart, maire, escorté de MM. les membres du conseil municipal ; le drapeau de la Compagnie d’Appilly suivi des Compagnies de Guiscard et Salency, puis les Compagnies dans l’ordre d’arrivée et escortées d’un commissaire par dizaine.

Un quart d’heure plus tard le cortège se mettait en marche et la Parade commençait : par la rue du Pont-Guillaume et la rue du Moulin, elle gagnait le parc du château de Mme la comtesse de Mory de Neuflieux, où avait lieu la grand’messe en plein air.

Au sommet d’un tertre dominant la pelouse, un magnifique autel avait été dressé, à l’ombre de tilleuls magnifiques et de hêtres pourpres remarquables ; les étendards, alignés sur deux rangs, formaient une allée d’honneur du pied du tertre à l’extrémité de la pelouse, face à l’entrée du château.

M. l’abbé Cochin, le très sympathique curé d’Appilly, officiait.

A l’heure du prône, il adressa aux archers une très heureuse allocution puis il témoigna au nom de tous, les sentiments de gratitude à Mme de Mory de Neuflieux et au général Kirgener de Planta ; enfin, M. Leroux félicita les jeunes filles dont la présence rehausse d’une façon éclatante, toutes les fêtes de l’archerie et il remercia les musiciens, leur dévoué chef  M. Bonnival et tous les archers venus si nombreux à l’appel de leurs camarades d’Appilly.

Pendant la messe la quête fut faite par Mlles Fernande Harlé, accompagnée par le général Kirgener de Planta, Marie Trousselle conduite par M. Fontaine, capitaine de la Compagnie de Guiscard, Albertine Trousselle et M. Pollet de Salency ; Marguerite Pilot et M. Lesage-Lemaire, d’Ognes ; Clotilde Charmet et M. Fontaine, capitaine de Villeselve ; Gabrielle Trousselle et M. V. Trousselle, officier de la Compagnie d’Appilly.

L’Harmonie Municipale s’est fait entendre pendant l’office à la grande satisfaction du public qui avait trouvé dans le parc de nombreux et confortables abris contre l’ardeur du soleil.

A l’issue de la messe le cortège se reforma devant le château puis la parade continua par la rue des Haudoires, place de la Gare, rue du Frêne, rue de la Mairie et rue de l’Eglise. En face l’église, point terminus, eut lieu la dislocation et les discours d’usage.

Après que les jeunes filles eurent rentrés les bouquets, l’un offert par la Compagnie de Guiscard aux jeunes filles d’Appilly, l’autre offert par ces mêmes jeunes filles à leurs compagnes de Salency, M. V. Trousselle se plaçant à la porte du cimetière, lut d’une voix ferme et avec une diction très nette le discours suivant :

 

Monsieur le président,

Mesdames, Messieurs,

Au nom de la Compagnie d’arc d’Appilly, je viens remplir auprès de vous une obligation bien agréable : celle d’exprimer à tous notre sincère gratitude. Vous êtes venus nombreux, très nombreux même à notre fête ; aussi sommes nous flattés du plaisir et de l’honneur que vous nous faites aujourd’hui.

Si nos armes n’ont plus leur crédit d’autrefois, il n’en est pas moins vrai qu’elles ont fait leurs preuves, et abandonnant leur rôle à d’autres plus meurtrières, elles sont devenues des instruments de luttes pacifiques ; que dis-je ? des instruments de jeux et de divertissements à la fois honnêtes et moraux qui forment de nos compagnies des écoles d’honneur, de loyauté et de patriotisme.

Je tiens à dire haut combien nous sommes heureux de remercier Monsieur le général Kirgener, baron de Planta, notre président d’honneur et lui renouveler nos plus vifs sentiments de gratitude pour son inlassable charité et pour le don généreux de notre nouveau drapeau que nous sommes fiers de voir flotter pour la première fois à notre parade d’aujourd’hui.

Je dois un souvenir spécial à Madame la comtesse de Mory de Neuflieux qui, voulant rehausser l’éclat de notre fête religieuse, nous a fourni l’occasion d’assister à la messe en un site vraiment ravissant. L’éloge de ses bontés à notre égard n’est plus à faire ; nous lui adressons donc nos respectueux hommages et notre parfaite reconnaissance.

Merci en particulier à Monsieur le Maire et les membres du Conseil municipal qui, dans la circonstance, nous ont aidé de leur précieux concours.

Quand à vous, Mesdemoiselles, le charme de votre jeunesse vous réserve ici une place de choix, nous vous la garderons dans notre souvenir.

U nom de la Compagnie, je remercie également tous les donateurs qui ont contribué par leurs largesses à mener à bonne fin notre prix général.

Merci à Messieurs les musiciens qui ont mis nos cœurs en liesse par leur gracieuse harmonie. Sous l’habile direction de leur chef distingué ils nous ont charmés ce matin, nous aurons encore ce soir l’honneur et le plaisir de les entendre.

Enfin à tous ici présents, merci ! et merci de tout cœur.

 

Tous les archers applaudirent, puis M. Loizel, président de la Fédération prit la parole à son tour : il dit le plaisir que tous avaient éprouvé de se rendre à Appilly pour les fêtes du Bouquet provincial et du prix général ; il félicita les archers de cette commune et les organisateurs de la fête, en particulier les officiers de la Compagnie d’Arc.

M. Loizel les complimenta de ce que tout avait été parfaitement organisé ; il adressa ses hommages aux jeunes filles et enfin exprima le salut cordial et le merci sincère de la Fédération aux archers et à la population d’Appilly.

Une nouvelle salve d’applaudissements (salua ?) ces paroles aimables ; ce fut alors le signal de la dislocation du cortège, car l’heure du déjeuner avait sonné et les appétits étaient largement ouverts.

On se retrouva bientôt dans les différents cafés-restaurants du village autour des nombreuses tables dressées dans les salles, sous des vaux-halls ou sous des tentes. Chacun fit honneur aux mets abondants et bien préparés qu’on arrosa d’excellent cidre. Quelques visiteurs ayant emporté leurs provisions du « harnois » gagnèrent la prairie, près du canal, et firent là un repas champêtre qui ne manqua pas de pittoresque et de charme non plus.

Après deux heures et demie de plein repos consacrées aux douceurs du déjeuner en famille ou entre amis, MM. les capitaines se retrouvèrent à la mairie pour la réunion traditionnelle. On commença par le tirage au sort du rang de tir ; M. V. Trousselle fut prié d’extraire les numéros de la sébile improvisée ; voici ce classement ainsi que le nombre d’archers des Compagnies classées dans leur ordre d’arrivée :

Abbécourt, 9 archers, N°22. Esmery-Hallon, 1 archer, N°83. Baboeuf (1ère), 13 archers, N°54. Montmacq, 4 archers, N°15. Thourotte, A archer, N°57. Longueil-Annel (1ère), 2 archers, N°44. Longueil-Annel (2ème), 1 archer, N°75. Tracy-le-Mont (1ère), 4 archers, N°19. Tracy-le-Mont (2ème), 4 archers, N°3. Noyon (Chemin Vert), 6 archers, N°41. Vauchelles, 6 archers, N°77. Margny-les-Compiègne, 1 archer, N°14. Larbroye, 6 archers, N°87. Compiègne (2ème), 1 archer, N° 23. Ribécourt, 14 archers, N°74. Ouscamps, 6 archers, N°52. Saint-Sauveur, 1 archer, N°48. Béthancourt-en-Vaux, 18 archers, N°21. Guiscard, 10 archers, N°95. Baboeuf (2ème), 15 archers, N°27. Salency, 14 archers, N°40. Roye (Somme), 1 archer, N°60. Ercheu, 1 archer, N°82. Guivry, 8 archers, N° 73. Blérancourt (1ère), 7 archers, N°7. Bussy, 6 archers, N°84. Blérancourt (2ème), 7 archers, N°90. Morlincourt, 6 archers, N°11. Villeselve, 7 archers, N°25. Nesle (Somme), 2 archers, N°16. Ugny-le-Gay, 6 archers, N°48. Varesnes, 7 archers, N°30. Carlepont, 6 archers, N°51. Caillouël-Crépigny, 8 archers, N°47. Béhéricourt, 7 archers, N°35. Pontoise, 6 archers, N°28. Chauny (1ère), 8 archers, N°26. Coudun, 1 archer, N°55. Marquivilliers, 1 archer, N° 70. Leuilly-sous-Coucy, 6 archers, N°34. Ognes, 12 archers, N°71. Chauny (2ème), 13 archers, N°5. Camelin, 6 archers, N°46. Cuts, 6 archers, N°29. Montescourt, 11 archers, N°36. Soissons, 1 archer, N°56. Villequier-Aumont, 6 archers, N°16. Commenchon (Demande le 2 juin), 9 archers, N°94. Canny-sur-Matz (Sans drapeau), 1 archer, N°64. Lassigny, 1 archer, N°17. Berlancourt, 12 archers, N°37. Coucy-le-Château, 8 archers, N°6. Ham, 2 archers, N°81. Hombleux, 1 archer, N°58. Bacquancourt, 1 archer, N°1. Béthisy-Saint-Pierre, 1 archer, N°38. Béthisy-Saint-Martin (1ère), 1 archer, N°53. Béthisy-Saint-Martin (Francs-Archers), 1 archer, N°31. Thiescourt, 9 archers, N°67. Beaulieu-les-Fontaines, 6 archers, N°67. Ville, 7 archers, N°39. Mélicoq, 2 archers, N°9. Choisy-au-Bac, 1 archer, N°4. Conchy-les-Pots, 1 archer, N°59. Boulogne-la-Grasse, 1 archer, N°72. Rémy, 1 archer, N°2. Saint-Léger-Aux-Bois, 4 archers, N°50. Jaux, 1 archer, N°24. Berneuil-sur-Aisne, 1 archer, N°61. Clairoix, 1 archer, N°20. Compiègne (1ère), 1 archer, N°68. Pont-Sainte-Maxence (1ère), 1 archer, N°82. Ressons-sur-Matz (Vrais Amis), 1 archer, N°12. Saint-Pierre-Montmartre, 1 archer, N°33.

Plus de 380 archers étaient présents à ce Bouquet !

Adhésions (par courrier). Beaugy, N°62. Grand-Fresnoy, N°80. Tracy-le-Val, N°76. Vandelicourt, N°88. Eucuvilly, N°92. Villers-Bretonneux, N°13. Vignement, N°8. Rollot (1ère), N°89. Amiens Fondamentale, N°69. Marest-sur-Matz, N°63. Margny-aux-Cerises, N°45. Vailly (2ème), N°79. Monchy-Humières, N°10. Cuise-la-Motte, N°85. Libermont, N°36. Fréniches, N°66. Avricourt, N°63. Vic-sur-Aisne, N°18. Arvilliers (1ère), N°42. Roye-sur-Matz, N°49. Margny-sur-Matz, N°93.

Guiscard et Salency devant tirer le vin du jardin d’office, comme il est de coutume, le sort désigna Chauny-Ville 2ème (N°5) avec Commenchon (N°94).

On procéda aussitôt à la nomination de la commission des capitaines pour 1909 et qui se trouve composée de MM. V. Trousselle d’Appilly, Fontaine de Guiscard, Pollet de Salency, Lesage d’Ognes et A. Lequeux de Guivry.

M. Somon, capitaine de la Ronde, indiqua que 74 compagnies avaient pris part à la parade et, qu’en outre, 21 avaient envoyé leur adhésion par lettre.

La Compagnie de Canny-sur-Matz était venue sans drapeau.

Après le règlement de quelques questions purement administratives, M. Somon donne la parole à M. Duchesne, capitaine de Chauny 2ème qui demande à figurer sur les contrôles de la ronde et à être désignée en toute circonstance sous le titre Chauny-Ville 2ème.

M. Dubois, roi de 1909, demande à l’assemblée et notamment à M. Loizel, président de la Fédération, si Chauny 2ème peut également s’appeler Chauny-Ville 2ème ?

Quelques capitaines déclarent que cette question ne doit pas se discuter en réunion des capitaines et M. Bugnicourt ajoute : « C’est là une question de personnalité ; c’est Bugnicourt journaliste qui est visé ! » ( ??)

Ce n’est pas exact et il nous semble bien que le rédacteur en chef du Réveil de l’Aisne était, lui, personnellement visé comme journaliste quand M. Bugnicourt s’inscrivit contre son admission dans la compagnie « Chauny 1ère ».

Mais M. Loizel coupe court à toute discussion ; il reconnaît à Chauny 2ème le droit de s’intituler Chauny-Ville 2ème et profite de la circonstance pour serrer la main du capitaine et du roi de cette compagnie ; le président parle au nom de la concorde ; avant tout, dit-il, Messieurs, nous sommes des archers. On applaudit et Chauny-Ville 2ème reçoit l’investiture officielle.

« C’est tout ce que nous demandions, conclut M. Duchesne, et au nom de la compagnie je vous remercie tous très sincèrement. »

Tout aussitôt M. Grégoire, de Commenchon, demande que sa compagnie soit autorisée à venir tirer le 2 juin puis il pose au bureau la question suivante :

Une compagnie d’arc peut-elle emprunter un chevalier à une compagnie voisine pour se faire représenter à la parade et si ce « délégué » fait une carte d’essai, à quelle compagnie appartient cette carte ?

M. Loizel condamne cet agissement et ajoute qu’aucun capitaine ne doit ignorer le règlement qui est formel à ce sujet.

M. Grégoire faisait allusion, au nom de ses collègues, à l’incident de Remy (Oise). M. Loizel a déclaré que l’incident devait être signalé par écrit au capitaine de Remy qui à son tour en informerait le président de la ronde mais, conclut le président, le règlement sera appliqué.

D’ailleurs, comme il y a pas mal de questions à solutionner en ce moment, M. Loizel dit que prochainement il convoquera tous les capitaines de la ronde, en un point désigné, Chauny, peut-être et que là on solutionnera, en une réunion spéciale, tous les litiges actuellement soumis à la juridiction du bureau de la Ronde ; une circulaire sera adressée en temps voulu.

L’assemblée générale de la Ronde a lieu aussitôt. Il est 3 h ½ et comme plusieurs compagnies veulent repartir à 4h, force est d’abréger un peu la séance.

M. Loizel président de la Fédération assite à cette réunion :

M. Somon rappelle l’ordre de reddition du Bouquet :

1910 Salency ;

1911 Ognes ;

1912 Guivry ;

1913 Chauny-Ville (1ère).

Sur une observation de M. Thuillier, de Béthancourt, visant Leuilly qui se trouve ne devoir rendre son prix que dans une dizaine d’années, le capitaine de cette compagnie rappelle que l’ordre d’inscription résulte de la constitutive de la Ronde, en 1902, ce qui reporterait le Bouquet de cette Compagnie à l’an 1921 ou 1922.

Le président et M. Lesage, d’Ognes, observent que les compagnies tiennent assez à conserver la tradition qui leur a fait recevoir, il y a 20 ou 40 ans, le Bouquet de telle ou telle compagnie.

M. Loizel déclare : Il en sera ainsi tant que la Fédération n’aura pas procédé à une nouvelle répartition des compagnies dans les rondes de la Fédération pour égaliser ces rondes en nombre. Or la question est à l’ordre du jour de la fédération.

Après que le président eut annoncé la reconstitution de la compagnie de Berlancourt, il fut procédé au renouvellement de la délégation de la Ronde à la Fédération.

Les anciens délégués, MM. Somon, Maquaire, Lequeux, de Guivry, Thuillier, de Béthancourt, et Bugnicourt sont maintenus. M. Thuillier, capitaine d’Abbécourt, remplace M. Crapet.

Les suppléants sont : MM. Grognot, capitaine de Coucy, Baras, lieutenant de Caillouël, Oct. Duchesne, capitaine de Chauny-Ville 2ème, Fontaine, capitaine de Guiscard et Duquesne, capitaine de Leuilly.

Une question est posée à propos du nombre de chevaliers des compagnies de la ronde devant assister à la parade de ladite ronde. L’usage est que cette délégation soit de six au minimum compris le tambour et le drapeau, sans stipulation de distance, mais le règlement est muet sur cette condition. Certains voudraient que le nombre soit réduit à quatre au-delà de 15 kilomètres. M. Thuillier, de Béthancourt proteste, le capitaine de Leuilly et le secrétaire de la ronde se joignent à lui et ils font voir que cette décision transformerait la parade des compagnies éloignées en un simple défilé de drapeaux. Il est finalement décidé que l’usage sera conservé et aura force de loi.

A 4 h ½, l’Harmonie Municipale se rassemblait sur la place de la gare, pendant que se tirait le vin du jardin mais un malencontreux orage rapidement poussé par le vent d’Ouest assombrissait bientôt le ciel et une averse obligeait musiciens et auditeurs à se réfugier au plus vite dans les cafés voisins.

Une demi-heure plus tard la pluie cessait, le soleil réapparaissait et aussitôt avait lieu le concert, à la grande satisfaction du public qui ne ménagea pas ses applaudissements aux musiciens chaunois.

Enfin, à 6 h le bal commençait, ouvert par les demoiselles d’honneur et toute la soirée la fête continuait pleine d’entrain. » 

dimanche 22 mai 2022

GUIVRY - EPHEMERIDE - 22 MAI

Cela s'est passé à Guivry le 22 Mai 1910


Encore un déplacement très matinal pour nos archers de Guivry. Cette fois, c'est pour se rendre à la parade du Bouquet Provincial de Ribécourt.


Journal Le réveil de l’Aisne du 25 mai 1910

« Nos archers.

La parade de Ribécourt.

La facilité des communications avait attiré dimanche, à Ribécourt, un nombre inusité d’archers. La parade compta 144 drapeaux, chiffre rarement atteint.

…/…

La compagnie d’arc de Guivry, présente à cette parade, a tiré au sort le N° 132.

…/… » 

samedi 21 mai 2022

GUIVRY - EPHEMERIDE - 21 MAI

Cela s'est passé à Guivry le 21 Mai 1928


Début des travaux de construction de la nouvelle église. 

vendredi 20 mai 2022

GUIVRY - EPHEMERIDE - 20 MAI

Cela s'est passé à Guivry le 20 Mai 1907


Journal le Réveil de l’Aisne du 19 mai 1907

« Guivry. La tombe Régnier.

Tous les ans, le lundi de la Pentecôte la plupart des chaunois et des habitants de la région se rendent l’après-midi dans le bois de Guivry au faîte de la colline.

L’intérêt de cette promenade qui constitue un pèlerinage… laïc, ne réside pas seulement dans la beauté du site.

Chacun sait qu’au dessus des fondrières, vestiges des anciennes carrières, un monticule s’élève, surmonté de deux arbres gigantesques dont les ramures entrelacées forment une sorte de dais de frondaison.

C’est à l’ombre de ces arbres et sous le tumulus fait de sable et de pierres que repose depuis des années le général (dit la légende) « Régnier ».

Qu’était ce général Régnier ? On ne le sait pas au juste. Appartint-il à l’armée de Louis-Philippe, ou fut-il maréchal de France sous le premier empire ? …( !) Les historiens ne seront probablement jamais d’accord là-dessus.

Quoi qu’il en soit, la tombe Régnier existe bien et elle constitue autant par sa situation culminante que par le mystère qui l’entoure, un double attrait.

La promenade à « l’tomb’R’gnier » comme disent nos amis les picards s’impose tous les lundis de Pentecôte.

La fête annuelle suivie de bal se tiendra, comme de coutume, dans le bois de Mme Lacroix (M. Dupont actuellement propriétaire) au pied de la tombe Régnier.

Si le temps est propice, ce que nous souhaitons vivement, on trouvera là une bonne occasion de se divertir. » 



jeudi 19 mai 2022

GUIVRY - EPHEMERIDE - 19 MAI

Cela s'est passé à Guivry le 19 Mai 1877


Journal de la ville de Saint-Quentin du 16 mai 1877

« Inspection des chevaux.

Itinéraire.

Les opérations d’inspection et de classement des chevaux susceptibles d’être requis pour le service de l’armée commenceront dans le département de l’Aisne, le 15 mai prochain.

L’inspection aura lieu successivement dans chaque commune aux jours indiqués par l’itinéraire ci-après, sur la principale place ou, à défaut, sur l’emplacement désigné par l’autorité municipale :

A Caillouël-Crépigny, Béthancourt, Caumont, Neuflieux, Commenchon, Guivry, Ugny-le-Gay, La Neuville-en-Beine, le 19 mai. »