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mercredi 18 mai 2022

GUIVRY - EPHEMERIDE - 18 MAI

Cela s'est passé le 18 Mai 1913


Le jour est important. En effet, c'est aujourd'hui que la Compagnie d'Arc de Guivry rend le Bouquet Provincial à Coucy-le-Château. De nombreux Gadas ont effectué le déplacement.


Journal Le Réveil de l’Aisne du 21 mai 1913

« Nos archers. La parade de Coucy-le-Château.

Un ami a écrit hier, sur notre carnet de notes : journée inoubliable ! Et c’est vrai. Ces fêtes de l’archerie, quand le temps et le décor les favorisent, sont, tout à la fois, si éclatantes et d’un charme si pénétrant qu’on conserve d’elles un souvenir très particulier. Nous avons rencontré dimanche des Coucysiens – dit-on des Coucysiens – qui évoquaient avec tant de précision la dernière parade, celle d’il y a dix-sept ans, que nous n’hésitons pas à reprendre ici le qualificatif griffonné par notre ami pour traduire l’impression produite par les fêtes du 18 mai.

Elles ont été extrêmement brillantes d’un bout à l’autre, grâce à une organisation parfaite, grâce au bon esprit et au zèle de chacun, grâce aussi au temps qui ne s’est assombri par instant que pour permettre aux artistes – il y en avait quelques-uns et quelques-unes – de se régaler des jeux de lumières sur un cortège brillant et sur un décor incomparable.

La décoration artificielle de la jolie ville de Coucy était ce qu’est la décoration artificielle de toutes les villes où se donnent ces fêtes : arcs de triomphe, bouquets de verdure, trophées de drapeaux, etc… Mais ce que nulle autre ville ne peut offrir aux visiteurs, c’est le magnifique panorama qui, du plateau de Coucy, et notamment de la porte de Soissons, s’offre aux yeux émerveillés des plus insensibles.

Nous n’allons pas décrire une fois encore, le tran-tran préparatoire d’une fête d’arc : arrivée des compagnies, batteries, défilé, saluts, etc… On sait que jusqu’à l’heure fixée pour la parade, une animation fiévreuse règne à l’hôtel de ville où se tiennent les organisateurs et aux jeux, où les compagnies vont tirer les cartes d’essai. Ces dernières ont été gagnées dimanche par Leuilly-sous-Coucy, au grand jeu, et, au jeu d’amateurs, par Salency à la deuxième butte et par Cuts à la première.

 

Le défilé et la messe.

 

Quelques présomptueux se sont efforcés d’évaluer le nombre des curieux qui se tenaient dimanche sur la place du Marché où l’autel avait été dressé. Au moins…six mille ! La place en tous cas est presque trop petite. Ne disons pas qu’elle est noire de monde, car rien n’est plus gai que cette cohue où les toilettes claires, les chapeaux fleuris et les drapeaux font des tâches mouvantes et joyeuses.

Le cortège n’était peut-être pas aussi imposant qu’il aurait dû l’être par le nombre des compagnies présentes ou représentées, il y avait dimanche une autre parade à Tilloloy. Mais un lot important de gracieuses jeunes filles et d’enfants et le groupe imposant du clergé entourant Mgr Péchenard, évêque de Soissons, suppléaient heureusement les quelques défections involontaires. Et puis, l’Harmonie Municipale de Chauny était là, dirigée par M. Bonnival, et ses exécutions rendaient moins pénible la marche lente du cortège.

La messe est dite par M. le vicaire général Parmentier qu’assistent MM. l’abbé Desmarest, archiprêtre de Saint-Quentin, et l’abbé Robert, curé de Verneuil-sous-Coucy. L’Harmonie agrémente l’office de quelques exécutions de choix que l’on a fort appréciés.

Mgr Péchenard a tenu à prononcer l’allocution d’usage. Il l’a fait avec une vigoureuse éloquence. Après avoir remercié les organisateurs de cette belle fête où la religion et le patriotisme marchent de pair, il a glorifié la tradition qui veut que l’église s’associe aux fêts publiques et notamment aux fêtes de l’archerie. L’archerie a eu son siège dans notre département, en la magnifique abbaye de Saint-Médard-les-Soissons où furent conservées les reliques de Saint Sébastien. C’est un évêque de Soissons, M. de Pomponne, qui a donné aux archers les règlements qui restent en vigueur. Les évêques de Soissons ont hérité du titre de Grands Maîtres de l’Archerie, c’est à ce titre que Mgr Pchenard a tenu à participer aux belles fêtes de Coucy.

Sa Grandeur parle ensuite du patriotisme traditionnel des archers, du rôle qu’ils ont tenu dans la formation de la patrie et qui leur assure tant de pages glorieuses dans l’histoire, notamment dans les annales de la Guerre de Cent Ans où, compagnons de la glorieuse Jeanne d’Arc, ils boutèrent l’étrange hors de France.

Avec une splendide éloquence, le prélat insiste sur la nécessité de respecter les traditions, qui rattachent les générations à leurs origines et sont comme les racines innombrables et profondes par lesquelles elles se nourrissent d’honneur et de patriotisme. Cette partie de l’allocution de l’éminent prélat est d’une émouvante beauté ; elle produit une saine et profonde impression sur la nombreuse assistance.

Au cours de l’office la quête a été faite par Mesdemoiselles Marie Antoine, Germaine Forzy, Marie Parant, Germaine Baudon, Suzanne Charlier, Boulanger Suzanne et Amélie Grognot, de Coucy, qu’accompagnaient MM. Elisée Somon, de Chauny, Duquenne, de Leuilly, A. Lequeux de Guivry, Pollet, de Salency, E. Grognot de Coucy ; Raudon I., d’Auffrique et le Capitaine de la Compagnie de Berlancourt.

Après une nouvelle audition de l’Harmonie, on se rend place de la Mairie où la réception officielle a lieu.

 

La réception.

 

Sur l’estrade coquette, nous remarquons MM. Albert Forzy, député de la circonscription et conseiller général du canton de Coucy ; Daniel Roquin, maire de la ville et Charlier, adjoint ; E. Somon président de la Ronde ; E. Grognot, capitaine de la compagnie de Coucy ; Duquenne, connétable de Leuilly ; Achille Lequeux, capitaine de Guivry ; Tugaut, greffier de la justice de paix ; Théophile Chevreux, de Guivry et Menu, qui remplissent avec zèle les fonctions de greffiers.

 

M. Daniel Roquin, maire, prend le premier la parole en ces termes :

 

Mesdames,

Mesdemoiselles,

Messieurs les archers,

Messieurs,

Je remplis aujourd’hui une mission bien agréable.

En ma qualité de maire de la ville de Coucy-le-Château, j’ai l’honneur de vous adresser, au nom de la population toute entière, nos meilleurs et nos plus sincères souhaits de bienvenue.

Mon cœur est plein de joie à la vue d’une aussi belle et nombreuse assistance et je salue son arrivée dans les murs de notre vieille cité.

Salut tout d’abord à vous Mesdemoiselles qui, venues nombreuses à cette belle cérémonie, nous apportez tout à la fois le charme gracieux et imposant qui fait toujours l’ornement de nos fêtes.

Salut à vous et à vos étendards, Messieurs les archers qui, dans un majestueux groupement, nous donnez une fois de plus ici la preuve de votre excellent esprit de confraternité.

A vous, Messieurs les membres de l’Harmonie Municipale de Chauny et à votre distingué chef, qui nous offrez un si précieux concours, j’adresse un salut d’autant plus cordial que nous nous connaissons de longue date et que nous comptons parmi vous de nombreux amis.

Notre salut à tous et tous nos vœux pour que vous puissiez, à la faveur d’un temps clément, passer au milieu de nous une excellente journée.

 

C’est ensuite M. Ernest Grognot :

 

Mesdames,

Mesdemoiselles,

Messieurs,

La fête qui nous réunit si nombreux aujourd’hui, est celle que les chevaliers de l’arc affectionnent d’une manière toute spéciale, parce qu’elle est en quelque sorte la fête du souvenir.

C’est, en effet, par le culte du passé, qu’un grand peuple comme le nôtre prépare son avenir ; c’est en nous nourrissant des mâles vertus de nos aïeux que nous maintiendrons les fortes qualités de notre race.

Que de souvenirs on trouve dans cette vieille cité bâtie dans l’enceinte même de ce château, qui nous rappelle tant de choses que nous ne reverrons plus, heureusement !!!

Toutes ces ombres planent aujourd’hui sur nos têtes, assurant ainsi l’union étroite du présent et du passé.

Cette cérémonie est une véritable apothéose du beau jeu de l’arc que nous aimons tous.

Heureusement, dans nos bouquets provinciaux viennent les jeunes filles.

Je sais, Messieurs, combien vous sentez ce que ces mots veulent dire.

Bien des choses charmantes, certes.

D’agréables minois, la grâce, la beauté, la fraîcheur.

Voilà ce que vous êtes pour nous, Mesdemoiselles, nous le sentons et nous l’apprécions, je vous l’assure, et nous vous remercions très chaleureusement de votre gracieuse présence.

En effet, qui de vous, Messieurs, ne sent pas son cœur s’émouvoir à l’aspect de ces jeunes filles vêtues de blanc, vestales modernes, composant une garde d’honneur autour de ce joli bouquet.

C’est grâce à toutes vos cotisations réunies que nous avons le plaisir aujourd’hui de le remettre officiellement entre les mains de M. le capitaine de la Compagnie d’arc de Berlancourt, persuadés que les demoiselles de ce joli petit pays en seront comme vous les gardiennes.

Je remercie Monseigneur Péchenard, qui a bien voulu présider la cérémonie religieuse, ainsi que M. le chanoine Dufour, pour son précieux concours.

J’ai l’agréable plaisir de saluer ici M. Forzy, député de la circonscription, qui a bien voulu accepter la présidence effective du bouquet, nous prouvant ainsi combien il s’intéresse aux sociétés qui, comme la notre, gardent jalousement les vieilles traditions.

Merci à M. Denoyon, conseiller d’arrondissement ; à MM. les membres du Comité d’honneur, à M. Roquin, maire de la ville, et à mes collègues du conseil municipal.

Merci tout particulièrement à M. de Kay et à tous nos généreux donateurs, dont le grand nombre est pour nous un précieux témoignage d’estime.

Un regret cependant se même à notre joie si légitime ; ce regret, je m’empresse de l’exprimer, c’est celui de l’absence de M. Lhermitte, retenu loin de nous par la maladie ; nous lui adressons d’ici notre meilleur souvenir.

Je dois mes remerciements les plus chaleureux à M. Somon, président de la Fédération des Archers, que l’on voit toujours à notre tête pour marquer sa volonté de maintenir intacts et dans la tradition les statuts et les règlements qui régissent nos compagnies.

Merci aux musiciens, à leur excellent chef M. Bonnival.

Je ne voudrais pas non plus oublier les commissaires et tous ceux qui, de quelque façon que ce soit, par leurs conseils, ou même par leur présence, ont permis de mener à bien une tâche assez ingrate.

Et maintenant, Messieurs les Chevaliers, allez courtoisement vous disputer les prix que nous offrons ; l’accueil le plus bienveillant vous est réservé chez nous, heureux que nous serons du bon souvenir que vous aurez gardé d’une journée consacrée toute entière aux élans d’une franche gaieté.

 

M. Albert Forzy parle à son tour. Il dit sa joie de présider ces belles fêtes dans la bonne ville de Coucy dont il apprécie tant l’esprit de cordiale hospitalité. En suivant tantôt le cortège où la grâce et la mâle vigueur s’alliaient si heureusement, on ne pouvait manquer d’évoquer les cours d’amour du moyen âge où les vainqueurs du Tournoi venaient recevoir des mains des châtelaines coiffées du hennin, le prix de leur vaillance.

Les tournois d’aujourd’hui sont moins brutaux, plus pacifiques, mais ils provoquent les mêmes ardeurs et les mêmes soucis de vaillance et de beauté. Les tours féodales ne sont plus qu’un objet de curiosité respectueuse et les archers n’y montent plus, la flèche aux dents, à l’assaut des puissantes murailles ; Les défenseurs du sol ont maintenant des armes plus meurtrières, mais si l’archerie n’est plus aujourd'hui qu’un sport, les archers restent de bons français, d’ardents patriotes qui, si la patrie le leur demandait, remplaceraient leur carquois par l’approvisionnement de nos arsenaux et courraient aussi à la frontière pour y accomplir bravement leur devoir !

Mais, ajoute M. Albert Forzy, de pareilles pensées ne doivent pas attrister une aussi belle solennité ! Et le sympathique député souhaite à tous et à toutes de se livrer sans contrainte à la joie de cette magnifique et joyeuse journée.

M. Elysée Somon met fin à cette série de discours en prenant la parole au nom du bureau de la ronde :

 

Messieurs, mes chers camarades,

Au nom de la Fédération des compagnies d’arc de l’Aisne et de l’Oise, je suis heureux de pouvoir féliciter toute la population de la si ancienne et si pittoresque ville de Coucy, pour la façon si aimable, si courtoise et si hospitalière avec laquelle elle reçoit nos chevaliers.

Saluons ce magnifique bouquet si gentiment et si gracieusement gardé.

Aussi bien il m’est agréable d’adresser mes meilleurs sentiments à la compagnie d’arc qui, sous l’impulsion active de son dévoué capitaine, n’a rien ménagé pour l’organisation de cette belle fête.

Merci à vous tous, chevaliers d’avoir répondu à l’appel de la compagnie d’arc de Coucy, et si nous regrettons l’absence de plus de vingt compagnies qui se sont trouvées dans l’obligation d’assister aujourd’hui à la parade de Tilloloy, mais qui ont quand même envoyé leur adhésion par lettre, constatons que beaucoup d’entre vous ont déjà cette année assisté à cinq parades, nous leur devons une vive reconnaissance de ce qu’ils sont venus nous apporter aujourd’hui un nouveau témoignage de camaraderie, de ce qu’ils ont voulu faire voir qu’ils tiennent à ces fêtes où nous apprenons à nous mieux connaître et à nous mieux estimer, où des amitiés solides et durables se créent grâce à nos séculaires institutions, où vous vous plaisez à affirmer l’union qui règne si heureusement entre toutes nos compagnies.

Messieurs,

J’ai une mission qu’il m’est particulièrement agréable de remplir et j’en éprouve une grande satisfaction. J’ai en effet à remettre la médaille et le diplôme de la Fédération à nos vétérans des compagnies d’arc de la ronde de Chauny qui comptent plus de 40 années de présence sans interruption dans leur compagnie et je leur dis : mes chers camarades, avec nos compliments, recevez nos plus sincères et nos plus chaleureuses félicitations.

 

C’est l’heure du repas, on gagne les restaurants où les tables sont, on le devine, prises d’assaut.

 

L’après-midi.

 

La réunion des capitaines qui avait lieu à 2h ½ , à l’Hôtel-de-Ville, sous la présidence de M. Somon, a été très courte, aucune question importante n’ayant été soulevée.

 

Liste des Compagnies dans leur ordre d’arrivée à la parade : Leuilly-sous-Coucy, Béthancourt-en-Vaux, Baboeuf (1ère), Baboeuf (2ème), Abbécourt, Ognes, Guivry, Larbroye, Noyon Chemin Vert, Beaulieu-les-Fontaines, Appilly, Berlancourt, Blérancourt (1ère), Cuts, Blérancourt (2ème), Tracy-le-Mont (2ème), Ourscamp, Soissons, Braine, Villers-Bretonneux, Commenchon, Carlepont, Villequier-Aumont, Bussy, Béhéricourt, Esmery-Hallon, Thiescourt, Salency, Chauny (2ème), Ugny-le-Gay, Caillouël-Crépigny, Guiscard, Tracy-le-Mont (1ère), Ribécourt, Montescourt-Lizerolles, Béthisy-Saint-Pierre, Ville, Chauny-Ville, Compiègne (1ère), Verneuil-sur-Oise, Villeselve, Varesnes, Camelin et le Fresne, Amiens F.A., Amiens Fondamentale, Ham, Claye.

 

Liste des Compagnies ayant envoyé leur adhésion : Guny, Marquivillers, Villers-sur-Coudun, Crépy-en-Valois-Sainte-Agathe, Libermont, Longueil-Annel (2ème), Champien, Choisy-au-Bac, Ercheu, Jaux, Roye, Clairoix, Nogent-sur-Marne (2ème), Nogent-sur-Marne (1ère), Tilloloy, Couchy-Saint-Nicaise, Attichy (2ème), Saint-Pierre-Monmartre, Coudun, Boulognes-la-Grasse, Rémy, Monchy-Humières, Melicocq, Margny-sur-Matz, Béthisy-Saint-Martin (1ère), Moyencourt, Laberlière, Remaugies, Nogent-sur-Oise, Thourotte, Hombleux, Nesle, Ercuis, Pont-Sainte-Maxence, Pontoise, Attichy.

 

Les compagnies de Chauny (2ème) et de Villequier-Aumont sont désignées pour tirer le vin du jardin au jeu d’amateurs et les compagnies de Guivry et de Berlancourt au grand jeu. Villequier et Guivry après une lutte très chaude, sont sorties vainqueurs de cette courtoise rencontre.

 

Pendant ce temps, l’Harmonie donnait, sur la place, un concert que dirigeait M. Bonnival et qui fut extrêmement goûté. On fit fête à nos concitoyens qui sont réellement très en progrès.

Et le soir, dans le jeu de paume, brillamment illuminé par les soins de M. Marcel Gambart, électricien à Chauny, une foule aussi nombreuse qu’élégante ne cessa de se livrer aux douceurs – aux douceurs un peu cahotées – de la danse que cadençait l’orchestre de M. Rondelle fils. Ce fut après une belle journée une soirée charmante et pleine d’entrain.

Nous ne pouvons terminer ce compte-rendu sans adresser de chauds compliments à ceux et à celles qui, tous ces temps derniers, se sont multipliés pour assurer le succès, le brillant succès de cette fête.

Citons : Mme Ernest Grognot qui, avec une charmante bonne grâce, a préparé et organisé le joli cortège des jeunes filles ; MM. Ernest Grognot, capitaine de la compagnie et les membres du comité ; MM. Lely, président, Tugaut, lieutenant, Wilfrid Loisel, sous-lieutenant, Eugène Cagnon, Irénée Randon, d’Auffrique, et, Druet-Grognot. Les commissaires : MM. Chevreux de Guivry, Desjambes, de Landricourt, Randon, d’Auffrique, Fernand Lefèvre et André Bigot, de Coucy.

Que tous et toutes reçoivent ici les plus sincères félicitations de leurs concitoyens – et les nôtres.

St-L.

Petite correspondance – Félix, à Coucy - Reçu, remerciements et compliments. » 















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