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dimanche 3 mai 2020

GUIVRY - EPHEMERIDE - 03 MAI


Cela s'est passé le 03 MAI 1776
Etat civil de Guivry
"Décès d’Antoine Louis Hedibeny, âgé d’environ 13 à 14 Jours, de l’hôpital des enfants trouvés de Paris. 
Antoine Louis était en nourrice chez Reine Françoise Madeleine Létrillard, femme de François Cagnon, manouvrier à Guivry. L'acte a été rédigé par le curé Baudouin en présence de Jean François Margottet, clerc séculier de la paroisse."

La mortalité chez les enfants placés en nourrice était très importante. Il est facile de s'en rendre compte, du moins dans notre village, en lisant simplement les actes de décès de l'état civil. Beaucoup n'arrivaient pas à l'âge de deux ans.


De la Maison de la Couche à l’Hôpital Saint-Vincent-de-Paul. 

A Paris, saint Vincent de Paul institutionnalise en 1638 l’assistance aux enfants trouvés par l’intermédiaire des Dames de la Charité. La Maison de la Couche, qui accueille dès 1640 tous les enfants que l’on veut bien lui confier, donne ainsi naissance à l’Hôpital des enfants trouvés rattaché en 1670 à l’Hôpital général. 
Les Dames de la Charité s’installent en 1672 rue Neuve-Notre-Dame près de l’Hôtel-Dieu. En 1674, elles fondent au faubourg Saint-Antoine, dans une dépendance de leur abbaye, un établissement pour les orphelins.


En 1795, le service du parvis de Notre-Dame est transféré à Port-Royal sous le nom de « section d’allaitement de l’hospice de la Maternité ». Il y reste jusqu’en 1814 puis déménage à l’Oratoire rue d’Enfer, pour devenir « l’Hospice des enfants trouvés ».
En 1838, il fusionne avec l’établissement du faubourg Saint-Antoine et devient l’« Hospice des enfants trouvés et orphelins ».
L’unique établissement ainsi créé reste sis au 74 de la rue d’Enfer, future avenue Denfert-Rochereau. A la suite de la loi du 10 janvier 1849 portant création de l’administration générale de l’Assistance publique, le service prend la dénomination de « Service des enfants assistés ». 
A partir de 1881, lui est adjoint un « Service des enfants moralement abandonnés », c’est à dire des enfants âgés de 12 à 16 ans ou dont les parents ne sont pas en mesure d’assurer matériellement ou moralement leur éducation. Mais la loi du 27 juin 1904 relative au service des enfants assistés et le règlement du 4 juillet 1906 pour le département de la Seine, réunissent les 2 catégories d’enfants sous le terme de Pupilles de l’Assistance.
En 1942, le Conseil général de la Seine, en hommage au créateur du service parisien des enfants abandonnés, attribue à l’Hospice des enfants assistés, le nom d’ « Hôpital saint Vincent de Paul » qui est toujours le sien aujourd’hui. 
Enfin, à partir de 1961, le service de l’aide sociale à l’enfance devient une compétence de la Préfecture de la Seine qui crée une direction de l’aide sociale à l’enfance et de la protection de la jeunesse. Depuis 1985, l’aide sociale à l’enfance est une compétence du Département de Paris, actuellement exercée par la direction de l’action sociale, de l’enfance et de la santé. Le vocable d’ « enfants assistés » recouvre donc plusieurs catégories d’enfants et d’institutions chargées de les recueillir. Le premier accueillait non seulement les enfants trouvés mais également les enfants abandonnés et les orphelins jusqu’à l’âge de 2 ans. L’orphelinat du faubourg Saint-Antoine recueillait, quant à lui, les enfants âgés de plus de 2 ans. Enfin, la section de la Pitié, qui a fermé en 1808, recueillait les grands enfants.

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