Cela s'est passé à Guivry le 16 Juin 1917
Edouard écrit:
Journal d’Edouard Coeurdevey:
« Wilson a dit dans son message aux Russes : « Aucun peuple ne peut être forcé d’accepter la souveraineté qu’il repousse, aucun changement de pouvoir ne peut être effectué s’il n’a pour but d’assurer la paix au monde et le bonheur du peuple. La fraternité universelle ne doit plus être une phrase creuse, mais une réalité… Si nous sommes unis, la victoire est certaine, nous pourrons alors nous permettre d’être généreux… »
« Un si noble langage, l’élan qu’il provoque dans la grande république américaine, l’autorité qui en résulte pour elle dans le concert des nations, ce sont là des faits immenses et qui permettent de croire au progrès du monde… »
(Wilson contre Machiavel. G.W. Journal de Genève, 15/6/17).
Il y a une différence capitale entre la portée de ces paroles de Wilson et les déclarations analogues antérieures que les Révolutionnaires de 1784, de 1789, de 1848, où les magistrats candides de la Haye avaient faites. Celles-là étaient « des phrases creuses », celles-ci sont pleines de la puissance américaine, de cette force immense et volontaire qui se dresse sur le monde épuisé, qui inclinera le sort des armes à l’heure et dans la direction qu’elle voudra, qui imposera à la grande conférence de la paix prochaine l’autorité irrésistible de son idéalisme appuyé sur la force triomphante. Il y a quelque chose de changé dans les destinées du monde. »
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