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mardi 27 février 2024

GUIVRY - EPHEMERIDE - 27 FEVRIER

Cela s'est passé à Guivry le 27 Février 1910

C'est dans le journal du jour que nos Gadas ont des nouvelles sur un hypothétique passe du chemin de fer dans notre commune.


Journal Le réveil de l’Aisne du 27 février 1910

« Question de chemin de fer.

Le chemin de fer Chauny-Roye.

Un de nos lecteurs demandait récemment, par la voie du Réveil de l’Aisne, qu’on s’intéressât à un vieux projet dont le tracé avait été indiqué par M. Edouard Joncourt, ancien conseiller général de l’Aisne, homme d’esprit pratique et très expert en matière de travaux.

Ce projet est celui d’un chemin de fer qui rendrait un incontestable service aux communes nord-ouest de Chauny, éloignées de toutes voies de communications ferrées.

Ce chemin de fer irait de Roye (dans la Somme) à Vendeuil, ou de Roye à Chauny.

En voici le tracé :

Départ de Roye, Carrépuits, Roiglise-Champien, Margny-aux-Cerises, Beaulieu-Ecuvilly, Fretoy-le-Château, Fréniches, Guiscard, Beaugies, Guivry, La Neuville, Villequier à Vendeuil par Frières et Mennessis, ou Chauny et Tergnier par Viry.

Notre confrère du Journal de Saint-Quentin n’a pas bonne opinion de ce projet si nous nous en rapportons à ce qu’il écrivait hier :

Ce tracé est très défendable, mais il intéresse trois départements et en ce qui concerne celui de l’Aisne, il nous semble bien qu’il ne reste plus rien de disponible sur la subvention de 600000 francs de l’Etat.

Nous ne parlons donc de ce projet que pour mémoire, car nous ne le voyons pas financièrement réalisable. 

Mais voici qu’une autre combinaison est apportée par M. Démarest-Cartin, de Frières-Faillouël, dont nos lecteurs ont encore présent à la mémoire les derniers articles.

Dans la crainte de perdre son droit de priorité qu’il défend jalousement, M. Démarest vient d’adresser aux municipalités des communes intéressées la lettre suivante que nous publions textuellement ;

Frières-Faillouël, le 23 février 1910.

A Monsieur le Maire de la commune de X…

Monsieur le Maire, Je vous prie de vouloir bien faire émettre un vœu favorable par votre conseil le plus tôt possible pour l’établissement d’une voie ferrée de Mennessis à Roye par Frières-Faillouël, Villequier-Aumont, Ugny-le-Gay, Guivry, Beaugies, Buchoire, Guiscard, Fréniches, Libermont, Ercheu, Cressy, Aubencourt, Billancourt, Hattencourt, Carrépuis, Roye, et m’envoyer la copie de la délibération que je remettrai à l’honorable M. Doumer, député, pour la session du conseil général d’avril prochain  pour l’Aisne et la Somme.

Il n’y a plus de temps à perdre. Compte sur vous et merci à l’avance.

Bien cordialement, A. Démarest-Cartin.

P.S. Cette ligne de voie ferrée sera la plus courte pour aller en Belgique par Mennessis, Vendeuil, Moy, Guise, Etréaupont à Wimy près d’Hirson (ligne en construction).

A. Démarest-Cartin

Ce P.S. indiquant le chemin le plus court pour aller en Belgique nous laisse rêveur ; quel besoin ont donc les cultivateurs et les campagnards, de la région intéressée par le projet, de gagner si facilement la Belgique par Mennessis-Vendeuil etc ?...

Les populations qui nous occupent actuellement ne demandent qu’une seule chose : des débouchés par voie ferrée soit sur Chauny-Tergnier, soit sur Roye ; le projet de M. Desmarest nous paraît bon jusqu’à Ercheu, mais au-delà il ne répond pas très bien à ce que nous indiquons plus haut.

D’autre part, le projet Chauny-Roye, (ou Vendeuil-Mennessis-Roye, par Guiscard et Beaulieu) nécessiterait, pour son exécution, beaucoup moins de travaux d’arts et il serait surtout plus court !...

Signé : T. » 



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