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jeudi 27 mai 2021

GUIVRY - EPHEMERIDE - 27 MAI

Cela s'est passé à Guivry le 27 Mai 1912

Bouquet Provincial à Guivry.


Ci-dessus, la Compagnie d'Arc de Guivry, photographiée le jour de leur Bouquet Provincial.

Journal La semaine religieuse du diocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin du 08 juin 1912

Bouquet provincial à Guivry.

Le lundi de la Pentecôte, 27 mai, a eu lieu la parade du Bouquet provincial. 48 compagnies y prenaient part ; c’était comme un régiment escorté d’une foule énorme. Les archers veulent toujours, en dépit de la réaction sectaire contre les traditions religieuses, se comporter en confrères de Saint Sébastien. Il y eu donc grand’messe en plein air sur la place publique avec accompagnement de la musique municipale de Chauny. Le clergé était représenté par Monsieur l’abbé Combes d’Auriac, curé de Caillouël et de Guivry ; Monsieur l’abbé Gamard, curé d’Annois ; Monsieur l’abbé Talabar, curé de Quesmy, Monsieur l’abbé Henri Jacquemin. Monsieur le vicaire de Saint Martin de Chauny parla avec toute son âme aux chevaliers de l’Arc ; il les laissa sous l’impression d’une véritable émotion religieuse.


Le Bouquet a été conservé dans une vitrine dans le chœur de l’église jusqu’en 1918 où celle-ci a été détruite.

 

Journal Le Réveil de l’Aisne du 29 mai 1912

« Le Bouquet Provincial de Guivry.

Un temps délicieux, royalement beau, a favorisé les fêtes organisées à Guivry le lundi de la Pentecôte, par la Compagnie d’arc de cette charmante commune. On craignait que la fâcheuse pluie qui, depuis douze grands jours ne « décessait » pas, ne transformât en décor de mélancolie le splendide épanouissement de la nature. Craintes vaines ! Par les chemins blonds, enrubannant les vertes frondaisons, les promeneurs purent aventurer leurs toilettes de fêtes. Et ils furent nombreux, les promeneurs, qui pendant toute la journée dévalèrent par les rues et prirent d’assaut les auberges dont les recoins les plus ignorés recélaient une humanité joyeuse.

Dès le matin, les Compagnies arrivent, cadençant leur marche aux rentemplans des tambours. Elles sont relativement nombreuses si l’on songe que, le même jour, les parades de Senlis et Laberlière, accaparent la plupart des Compagnies de l’Oise.

Voici d’ailleurs, communiquée par le bureau que tenaient excellemment MM. Charles Guffroy, conseiller municipal et Théophile Chevreux, greffier de la Compagnie, la liste dans l’ordre d’inscription, des Compagnies présentes à la Parade de Guivry 1912:

1° Larbroye, 2° Roye, 3° Esmery-Hallon, 4° Béhéricourt, 5° Tracy-le-Mont (2ème), 6° Commenchon, 7° Blérancourt (1ère), 8° Baboeuf (1ère), 9° Baboeuf (2ème), 10° Nesle, 11° Chauny-Ville, 12° Béthancourt-en-Vaux, 13° Coucy-le-Château, 14° Montescourt-Lizerolles, 15° Villequier-Aumont, 16° Guiscard, 17° Vauchelles, 18° Appilly, 19° Ugny-le-Gay, 20° Abbécourt, 21° Chauny (2ème), 22° Ribécourt, 23° Ognes, 24° Noyon (Chemin Vert), 25° Berlancourt, 26° Bussy, 27° Salency, 28° Caillouël-Crépigny, 29° Camelin, 30° Margny-auc-Cerises, 31° Ercheu, 32° Varesnes, 33° Tracy-le-Mont (1ère), 34° Ham, 35° Libermont, 36° Beaulieu-les-Fontaines, 37° Fréniches, 38° Pontoise, 39° Villeselve, 40° Ville, 41° Blérancourt (2ème), 42° Leuilly-sous-Coucy, 43° Hombleux, 44° Thiescourt, 45° Carlepont, 46° rémy, 47° Braine.

Cartes d’essai.

Grand Jeu.

1ère butte – Ugny-le-Gay.

2ème butte – Libermont.

Jeu d’amateurs.

1ère butte – Varesnes.

2ème butte – Baboeuf (1ère).

Voici d’autre part, avec leur numéro de tirage, les Compagnies non représentées à la Parade, mais qui avaient envoyé leur adhésion : Champien 13, Saint-Pierre-Montmartre 26, Avricourt 9, Villers-Bretonneux 57, Vignemont 6, Laboissière 46, Crépy-en-Valois (Sainte Agathe) 53, Ourscamp 73, Ecuvilly 66, Clairoix 72, Compiègne (1ère) 30, Conchy-les-Pots (Saint Nicaise) 43, Pont-Sainte-Maxence (1ère) 24, Saint-Firmin 49, Mélicocq 21, La Berlière 75, Béthisy-Saint-Martin 10, Saint-Sauveur 78, Coudun 47, Etelfay 60, Boulogne-la-Grasse 1, Roye-sur-Matz 40, Amiens (Francs Archers) 18, Béthisy-Saint-Martin 71, Monchy-Humières 65, Jaux 69, Marquivillers 22, Longueil-Annel 42.

Pendant que les compagnies vont tirer les cartes d’essai qui sont gagnées par Ugny-le-Gay, à la première butte du grand jeu, à la deuxième butte par Libermont ; par Varesne à la première butte du jeu d’amateurs et par Baboeuf (1ère) à la deuxième butte du même jeu, l’Harmonie Municipale, que conduit son excellent chef, M. A. Bonnival, est reçue à la Mairie par M. A. Lequeux, maire entouré des conseillers municipaux et du bureau de la compagnie de Guivry ; le vin d’honneur est offert avec les brioches. On y fait honneur !

Et dehors, le cortège s’organise sous la direction de M. E. Somon, président de la ronde de Chauny. Les bouquets, celui rendu par Ognes l’an dernier et celui que, l’an prochain, Guivry rendra à Coucy-le-Château, sont portés par de gracieuses jeunes filles, vêtues de blanc. En tête marche l’Harmonie, suivie du clergé, des bannières et de la longue file des archers. Parti de l’église, le cortège passe au jeu d’arc, à la Pommeroye et par la montagne ; il traverse la grande rue et la rue du moulin et se retrouve au centre du village dans une pâture appartenant à M. H. Germain, adjoint au maire, et où MM. Pestel père et fils, qui s’improvisèrent d’habiles décorateurs, ont installé l’autel. M. l’abbé Talabart, curé de Quesmy, va célébrer la messe, assisté de M. l’abbé Combes d’Auriac, curé de Caillouël, desservant Guivry.








C’est M. l’abbé Henri Jacquemin, vicaire de Saint-Martin de Chauny, qui donne le sermon avec la chaleureuse éloquence qu’on avait déjà remarquées à Ognes, l’an passé. Cette cérémonie en plein air est toujours, décidément, un beau et impressionnant spectacle et c’est grâce à elle, on peut le dire, on doit le dire, que les fêtes de l’arc gardent leur caractère propre qui les distingue des fêtes populaires organisées seulement pour le plaisir des sens.

La messe dite, les compagnies regagnent la mairie où a lieu la réception suivie du tirage au sort. La petite cour de la maison commune est bondée, mais le silence se fait quand M. A. Lequeux, le sympathique maire de Guivry, capitaine de la compagnie d’arc, prend la parole pour prononcer le discours suivant :

 

Achille Lequeux


Messieurs les Présidents,

Messieurs les Chevaliers,

Mesdames, Messieurs,

Je suis très heureux, en ma qualité de maire et de capitaine de la Compagnie d’arc d’avoir l’agréable mission de souhaiter la bienvenue à nos hôtes d’aujourd’hui.

J’ai à vous présenter tous les regrets de M. Castelin de ne pouvoir être des nôtres aujourd’hui. Quoique connaissant sa situation de santé délicate je l’avais invité et il m’avait toujours assuré qu’il s’efforcerait de venir à notre fête provinciale. Mais il n’en est pas ainsi, je viens de recevoir un télégramme m’annonçant qu’il se trouve dans l’impossibilité absolue de sortir. M. Castelin est atteint d’une affection catarrhale violente et me prie de l’excuser auprès de vous. Il nous présente l’expression de sa grande sympathie pour le pays et m’assure que de tout cœur il est avec nous.

D’un mot, je pourrais résumer le discours qui, d’après la tradition doit être prononcé par le capitaine de la Compagnie d’arc ; ce mot est « Merci ».

Je continuerai en remerciant M. Somon, président de la Fédération, qui a apporté tout son dévouement – son dévouement habituel – qui a fait tout le possible pour m’aider dans ma tâche.

C’est encore pour moi un agréable devoir de témoigner ma reconnaissance à tous les généreux donateurs qui nous permettent d’offrir aujourd’hui une des plus belles série de prix de la Ronde.

Je n’aurais garde d’oublier dans mes remerciements les aimables jeunes filles qui, non seulement, ont contribué de leur part si largement aux frais, si complaisamment aux préparatifs de la fête, mais qui en sont aussi le plus bel ornement par le charme et leur bonne grâce.

Parmi les collaborateurs dont le concours nous a été particulièrement précieux, je dois signaler MM. les Conseillers municipaux, mes collègues de la Compagnie d’arc et la jeunesse entière, tous ont travaillé avec le plus grand zèle, à l’organisation de la fête.

Je remercie l’Harmonie Municipale de Chauny qui nous a prêté si amicalement son concours, qui a donné tant d’entrain et qui contribua si bien à la vraie réussite de cette cérémonie.

Mes remerciements vont également à tous les chevaliers accourus de tous côtés pour prendre part à nos tirs, et, de grand cœur je souhaite que dans cette lutte pacifique chaque Compagnie soit victorieuse.

Enfin, je remercie hautement – sincèrement – toutes les personnes qui, venues aujourd’hui à Guivry, contribuent par leur gaieté et leur entrain, à l’éclat, à la beauté, à l’agrément de notre fête.

A tous, Mesdames, Messieurs, j’adresse la plus cordiale bienvenue.

 

M. Lamotte, Conseiller général, qui, depuis le matin, a suivi la parade, parle à son tour :

 

Mesdames, Messieurs,

La Commune de Guivry ne pouvait manquer à ses traditions d’aimable hospitalité ! Elle nous convie à une des plus jolies réunions qu’il soit possible de rêver et elle a eu l’excellente idée d’y inviter le soleil, le Soleil, roi des Archers, votre ancêtre de toujours, messieurs, dont l’arc invisible dirige aujourd’hui, vers nous ses flèches d’or.

Vous êtes, MM. les archers, les continuateurs pacifiques des gens de guerre d’autrefois, des temps héroïques où l’arc était notre arme nationale.

Les siècles ont passé, modifiant, bouleversant toutes choses, et n’est-ce pas vraiment merveilleux que les générations se soient ainsi légué, à travers les âges, la coutume de ces fêtes si pittoresques et si charmantes ?

Ces rondes d’enfants couronnés de fleurs qui s’organisaient jadis autour des vainqueurs, au soir des combats, nous les retrouvons aujourd’hui, un peu modifiées, peut-être, mais procédant toujours de l’esprit chevaleresque de notre race, dans ce défilé si gracieux des jeunes filles de ce pays qui apportent, dans cette fête, le charme de leur sourire et de leur jeunesse.

Monsieur le Maire,

Messieurs les Conseillers municipaux,

Messieurs les Archers de Guivry,

Je me fais un devoir de vous adresser mes vifs remerciements pour ce que vous avez bien voulu m’inviter à présider cette belle cérémonie et mes sincères félicitations pour la manière dont vous avez su l’organiser.

Vivent les archers !

Vive Guivry !

 

Enfin, M. E. Somon, président de la ronde, clôt cette séie de dicours de la façon suivante :

 

Messieurs,

Mes chers Camarades,

Au nom de la Ronde de Chauny et de la Fédération des Compagnies d’arc de l’Aisne et de l’Oise, je suis heureux de féliciter toute la population de la commune de Guivry de la façon si aimable, si courtoise, si hospitalière avec laquelle elle reçoit ses hôtes.

La Compagnie d’arc de Guivry toute entière, aussi bien son excellent et dévoué capitaine, que les officiers et chevaliers ont droit à nos compliments. Ils n’ont ménagé ni leur temps ni leurs peines pour arriver à organiser cette belle fête du Bouquet Provincial, et à offrir à l’adresse de nos archers des prix d’une importance telle que l’on n’avait pas encore obtenu dans ce coin un peu déshérité au point de vue des communications.

Une fâcheuse coïncidence de date nous prive aujourd’hui d’un certain nombre de Compagnies d’arc qui assistent aux Parades de Senlis et de Laberlière, mais un grand nombre de ces Compagnies ont envoyé leur adhésion et nous pouvons être assurés que les prix offerts seront chaudement disputés et que le tir du prix de Guivry nous fournira une large part de champions pour les finales des différents concours de la Fédération qui seront tirés à Monchy-Humières. Nous pouvons en outre constater une fois de plus les progrès constants de nos archers, et noter que si aujourd’hui la pratique du tir à l’arc est devenue un sport c’est aussi un jeu d’adresse qui suscite entre ls chevaliers et archers une émulation véritablement admirable.

Merci à vous Compagnies d’arc, continuez à fréquenter nos fêtes qui ne peuvent que resserrer les liens de bonne camaraderie qui nous unissent tous.

 

M. Somon annonce ensuite que la ronde de Chauny, dans le but d’honorer les vieux archers, grâce à qui les traditions se conservent dans les compagnies et dans les fêtes de l’arc, a décidé d’offrir à ceux d’entre eux qui ont plus de cinquante années de présence sur les contrôles de l’archerie, une médaille et un diplôme. Les bénéficiaires en sont, pour cette année ;

MM. Lemaire Léopold père, de Guivry, qui fait partie de la compagnie depuis 1857.

Thuillier Narcisse, de Béthancourt, archer depuis 1856.

Lefevre, de Ville, archer depuis 1860.

Bara, de Caillouël, archer depuis 1861.

Wargnier, de Béthancourt, archer depuis 1860.

Inutile de dire que cette innovation est fort applaudie.

La réunion des capitaines a eu lieu à trois heures et a débuté par le tirage au sort des compagnies dont on a trouvé plus haut les résultats.

Les compagnies de Villeselve et Guiscard sont désignées pour tirer la partie du jardin. Guiscard sort vainqueur de cette lutte amicale. De même Ognes l’emporte sur Coucy dans la partie que se disputent la compagnie qui a rendu le prix l’an dernier et celle qui le rendra l’an prochain.

La prime du nombre est attribuée à Villeselve dont la délégation comprend 19 membres.

Quand à la prime d’éloignement, la réunion des capitaines l’attribuera après l’examen des parcours accomplis, à l’une des trois compagnies suivantes : Thiescourt, Montescourt ou Leuilly-sous-Coucy.

Après avoir donné à une question de règlement la solution qu’elle comportait, la réunion prend fin. C’est l’heure du concert de l’Harmonie. On se rend sur la place pour applaudir nos excellents musiciens.

Et puis, c’est le bal très animé… Et puis, c’est le retour, car il n’est si belle fête qui ne prenne fin ! Et celle-là fut une belle fête, une fête des yeux et une fête des cœurs, car il est impossible dans un décor plus agréable, de trouver une population plus cordialement accueillante. C’est à elle qu’au nom de tous, nous adressons à notre tour le merci le plus sincère. »

 


Journal Le Réveil de l’Aisne du 22 mai 1912

« République Française. Fédération des compagnies d’arc de l’Aisne et de l’Oise. Ronde de Chauny. Commune de Guivry.

Grand Prix Général et Bouquet Provincial rendus par la Compagnie d’Arc de Guivry.

5000 fr. de prix et récompenses.

Le lundi de la Pentecôte, 27 mai 1912.

Sous la présidence d’honneur de M. André Castelin, député de l’Aisne ; de M. Gabriel Lamotte, conseiller général ; de M. Paul Blanchet, conseiller d’arrondissement ; et sous la présidence effective de M. Achille Lequeux, maire de Guivry, capitaine de la Compagnie d’Arc, des Membres du Conseil municipal, assistés de M. Somon, président de la Fédération des Compagnies d’Arc de l’Aisne et de l’Oise, président de la Ronde de Chauny.

Messieurs et chers confrères,

La Compagnie d’arc de Guivry a le très grand honneur de rendre, cette année, le Bouquet provincial de la Ronde de Chauny. C’est avec un vif plaisir que nous vous convions à venir assister à la fête de notre parade du 27 mai, puis à prendre part au tir de nos prix, que nous avons pu établir, grâce au concours de nombreux et généreux donateurs auxquels nous adressons nos plus sincères remerciements. Nous espérons que vous viendrez en grand nombre, resserrer les liens de confraternité qui nous unissent. Que vos étendards viennent nombreux flotter dans nos rues. Nos vertes montagnes sont prêtes à répéter, dans leurs échos, toute l’allégresse de vos accents de patriotisme. C’est avec une grande joie que nous vous recevrons. Nos cœurs vous sont ouverts. Soyez persuadés que vous trouverez à Guivry la franche et large hospitalité, l’accueil le plus fraternel et la plus sincère amitié. A tous, Messieurs, nous vous présentons nos meilleurs sentiments de confraternité.

Les Officiers et Chevaliers de la Compagnie d’arc de Guivry.

…/…

Suivent la liste des prix, règlements divers

…/…

Grande fête de jour et de nuit.

De 7 heures à 10 heures du matin : Réception des Compagnies.

A 10 heures ½ très précises : Parade de toutes les Compagnies.

A 11 heures, messe solennelle en plein air, avec le concours de l’Harmonie Municipale de la ville de Chauny.

A l’issue de la parade, dans la cour de la mairie, où auront lieu les discours, remise des médailles et diplômes au nom de la Fédération des Compagnies d’arc de l’Aisne et de l’Oise, aux capitaines et chevaliers de la Ronde de Chauny, ayant plus de 40 ans de présence effective dans leurs compagnies.

A 4 heures, sur la place publique, concert, par l’Harmonie Municipale de Chauny.

De 5 heures à 7 heures, bal gratuit offert aux demoiselles ayant pris part au cortège.

A 8 heures ½ grand bal public et gratuit.

 

Guivry est situé à 9 kilomètres de Chauny, à 7 kilomètres d’Abbécourt et d’Appilly, à 4 kilomètres de Guiscard et à 10 kilomètres de Ham. De belles routes y conduisent dans toutes les directions.

Les Compagnies qui doivent effectuer leur voyage par Chemin de fer, sont priées de nous informer, dès la réception du mandat, du nombre de leurs membres qui doivent assister à la parade (au nombre de 6 au moins) afin de pouvoir profiter de la réduction de 50% consentie par la Compagnie du chemin de fer du Nord.

Un service de voiture sera organisé à Chauny par MM. Lemaire et Fontaine, louageurs, et à Noyon par M. Darchy. Les archers devront retenir leurs places à l’avance.

Un garage pour vélos et autos se trouve au centre du village.

Ecuries et remises pour chevaux et voitures. » 

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