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samedi 21 novembre 2009

GUIVRY - COMMUNIONS

Aujourd'hui, samedi oblige, nous vous laissons le soin d'identifier les personnes présentes sur cette photographie.
Les noms seront ajoutés en fin de week-end......






mardi 17 novembre 2009

GUIVRY - BENEDICTION DU CALVAIRE SUR LA ROUTE DE GUISCARD - 03 JUIN 1923

Le dimanche 03 juin 1923, jour de la Fête-Dieu, avait lieu, à Guivry, la cérémonie de la communion solennelle des enfants. Aux Vêpres, toute la population s'était donné rendez-vous dans la chapelle provisoire devenue trop petite (L'église ayant été détruite à la fin de la guerre). Après les Vêpres, le renouvellement des vœux de Baptême et la Consécration à la Sainte Vierge, la procession s'organise. Les hommes, dans une attitude très recueillie, se sont groupés naturellement autour du Très Saint-Sacrement. Le trajet sera long, car il faut aller jusqu'au nouveau calvaire érigé par les soins pieux de Madame veuve Fernand Josse, en vertu d'un vœu et en mémoire de son mari décédé en Allemagne durant sa dure captivité. Le monument est très beau et domine toute la contrée. Un reposoir a été ménagé pour recevoir le Très Saint-Sacrement. Monsieur le curé, l'abbé Créteur, bénit la nouvelle croix puis, en quelques mots, invite les fidèles à voir en elle un symbole de salut, de victoire et d'espérance, tandis qu'ils entendront la voix du christ prêchant à tous la justice et la charité. Au retour à la chapelle, il fut facile de constater que personne n'avait déserté la procession. Un salut solennel clôtura la cérémonie. Le nouveau calvaire placé sous la garde des habitants, restera comme un souvenir vivant de cette belle journée et un gage indestructible de bénédictions pour toute la paroisse. . Fernand Créteur, curé de Guivry. .

mercredi 11 novembre 2009

GUIVRY - 11 NOVEMBRE 2009

Commémoration du 11 novembre 1918. Départ du défilé devant la Mairie. .
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Dépôt de gerbes au monument aux morts. .
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Appel des morts.
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Morts au champ d'honneur
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Bonneterre Armel
Cardon Auguste
Carpentier Léon
Dantigny Maurice
Gentilini Etienne
Jadin Gabriel Lalouette Paul Lienard Jules Liévrard Maurice
Mutel Albert Poiret Fernand
Tardieux René
Target Georges
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Morts pour la France (Victimes civiles).
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Carpentier Albin
Carpentier Lucien
Duval Cyrille
Josse Fernand
Lienard Ernest
Sagnier François .
Lecture du discours par Murielle Pestel-Chevrin, premier adjoint.
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"Mesdames, Messieurs les élus, Messieurs les représentants d'associations d'anciens combattants, Mesdames, Messieurs, chers enfants,
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Le lundi 11 novembre 1918 à 11h00 du matin, les cloches se sont mises à carillonner dans tous les villages et toutes les villes de France pour annoncer la fin de la guerre.
Sur le front, de jeunes clairons s'époumonaient pour sonner le cessez-le-feu ou la Marseillaise, face à des soldats Allemands qu'ils pouvaient, pour la première fois depuis quatre ans, regarder en face.
L'armistice, signé à Rethondes quelques heures auparavant, mettait fin à la grande guerre, la soi-disant "Der des der", qui laissait dans son sillage sanglant plus de huit millions de morts et six millions de mutilés.
Derrière ces chiffres monstrueux, cette terrible hécatombe, autant de souffrances indicibles, de destins broyés, de vies brisées, de familles détruites à jamais.
Si nous sommes ainsi réunis, autour de ce monument, c'est pour rendre hommage à ceux qui sont tombés, qui ont été meurtris dans leur âme et dans leur chair, pour défendre la Liberté, l'Egalité et la Fraternité, valeurs fondamentales de notre République, que l'on ne mesure véritablement que lorsqu'elles sont en danger.
Là encore, il ne s'agit pas de simples mots, d'une devise, mais d'un appel au respect de soi et de l'Autre, au devoir de responsabilité et de justice.
Alors que nous sommes au début d'un nouveau siècle, sachons ne pas reproduire les erreurs du passé, tirons les enseignements des conflits mondiaux qui ont endeuillé le vingtième siècle afin de construire un avenir pacifié, particulièrement sur notre continent européen.
Avec la crise économique que nous connaissons, la tentation du repli sur soi est forte. Espérons que nos dirigeants sauront prendre les mesures qui s'imposent pour que l'ouverture, le métissage, la valorisation de la diversité, le dialogue fraternel entre les peuples prévalent toujours sur la surenchère, la concurrence, l'individualisme et le chacun pour soi. Il en va de l'avenir de nos démocraties et de notre "vivre ensemble" Républicain.
Il est donc, dans ce contexte, indispensable de rappeler que la fin de la première guerre mondiale est devenue un symbole de paix qui se prolonge aujourd'hui dans la construction de l'Union Européenne.
Une Europe de liberté et de solidarité, unie par la seule volonté des nations qui la composent et qui demeure une garantie précieuse contre la répétition de tels désastres.
Aujourd'hui, 91 ans après la fin de ces terribles évènements, alors que les derniers témoins se sont éteints, il nous appartient, afin que nul n'oublie, que nul n'ignore l'absurdité et l'atrocité de la guerre de continuer à porter le flambeau du souvenir...
Oui ! La France doit se souvenir de ses enfants et de tous les hommes venus d'ailleurs pour mourir sur son sol.
En effet, s'il est vrai que les hommes meurent deux fois, la première fois le jour de leur décès et la seconde lorsque plus personne ne parle d'eux, alors, ayons garde de toujours préserver le souvenir des soldats de la "Grande Guerre"." .
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La cérémonie continue par un passage au cimetière où est observée une minute de silence. .
Lecture de quelques mots par Murielle Pestel-Chevrin:
"Pour rendre un dernier hommage solennel aux enfants de Guivry morts durant la Grande Guerre pour notre liberté, je reprendrai simplement quelques mots de Victor Hugo."
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"Ceux qui pieusement sont morts pour la Patrie
Ont droit qu'à leur cercueil la foule vienne et prie
Entre les plus beaux noms, leur nom est le plus beau
Toute gloire auprès d'eux passe et tombe éphémère
Et comme ferait une mère
La voix d'un peuple entier les berce
En leur tombeau."
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lundi 2 novembre 2009

GUIVRY - RUE DE LA POMMEROYE

Photographie reçue aujourd'hui (merci internet), envoyée par un Gada. En haut, Georgine Lienard-Desgardins. En bas, de gauche à droite, France Desgardins, Viviane Merlu, Joël Mignot et "Egée". Si l'un de vous se souvient du nom d'Egée, qu'il nous contacte....