GUIVRY - EPHEMERIDE - 28 FEVRIER

Cela s'est passé à Guivry le 28 Février 1902

Hôtel du Pot d'Etain à Chauny 

Journal de la ville de Saint-Quentin du 28 février 1902

Charles Arthur Achille Trinocque, Capitaine de la compagnie d'arc de Guivry se déplace à Chauny pour l'événement qui suit:

« Ces jours derniers, a eu lieu, à Chauny, la réunion des capitaines et délégués des vingt-deux compagnies d’arc composant la Ronde de Chauny.

A l’issue du déjeuner amical préparé à l’hôtel du Pot-d’Etain, les délégués au nombre de cinquante environ, représentant seize compagnies, se sont rendus à l’Hôtel de Ville.

Le bureau a ainsi été composé :

Président : M. Suret, capitaine de Chauny ; assesseurs : MM. Trinocque, capitaine de Guivry, et Lesieur, capitaine de Commenchon ; secrétaire : M. Bugnicourt, secrétaire de la compagnie de Chauny.

Après la lecture des lettres d’excuse qui toutes contenaient une adhésion aux décisions de la majorité, il a été procédé à l’appel des compagnies, appel duquel il résulte que la Ronde de Chauny, c’est son titre désormais officiel, se compose, par ordre de reddition du bouquet,  des compagnies de : 1, Caillouël-Crépigny (Aisne). 2, Baboeuf (Oise). 3, Abbécourt (Aisne). 4, Ugny-le-Gay (Aisne). 5, Villeselve (Oise). 6, Guiscard (Oise). 7, Appilly (Oise). 8, Salency (Oise). 9, Ognes (Aisne). 10, Guivry (Aisne). 11, Chauny (Aisne). 12, Montescourt-Lizerolles (Aisne). 13, Béthancourt (Aisne). 14, Villequier-Aumont (Aisne). 15, Coucy-le-Château (Aisne). 16, Morlincourt (Oise). 17, Grandru (Oise). 18, Béhéricourt (Oise). 19, Commenchon (Aisne). 20, Leuilly-sous-Coucy (Aisne). 21, Berlancourt (Oise). 22, Seraucourt (Aisne).

Des décisions ont été prises relativement aux deux dernières de ces compagnies.

La réunion a discuté ensuite, article par article, le projet de règlement annexe qui sera obligatoirement appliqué dans les prix et bouquets provinciaux de ladite ronde.

On a procédé ensuite à l’élection des président, secrétaire et secrétaire-adjoint de la Ronde.

Ont été élus :

Président, M. A. Suret (Chauny). Vice-Président : M. Macaire (capitaine de Villequier-Aumont). Secrétaire, M. Bugnicourt (Chauny). Secrétaire-adjoint, M. Blesson (capitaine de Chauny). » 

GUIVRY - EPHEMERIDE - 27 FEVRIER

Cela s'est passé à Guivry le 27 Février 1911

Abbé Combes d'Aurillac, curé de Guivry et Caillouël-Crépigny

Journal Le réveil de l’Aisne du 06 mars 1910

« Guivry.

La conférence sur Jeanne d’Arc.

Il nous revient qu’une conférence avec projections lumineuses avait été organisée dimanche dernier (27 février) à Guivry par M. l’abbé Combes, curé de cette paroisse et de Caillouël-Crépigny.

Le sujet choisi était d’actualité puisqu’il roulait tout entier sur la vie de la bienheureuse Jeanne d’Arc. M. le doyen de Chauny faisait les projections à l’aide de son appareil spécial et M. l’abbé Artisiaux, curé de Villequier-Aumont, expliquait les tableaux à la très nombreuse assistance.

L’église était archi-comble et il y avait beaucoup d’hommes ; cela prouve que l’idée a plu aux habitants de Guivry qui ont d’ailleurs manifesté leur satisfaction aux organisateurs de cette intéressante conférence. »

L'église de Guivry vers 1904 avant sa destruction en 1918

GUIVRY - EPHEMERIDE - 26 FEVRIER

Cela s'est passé le 26 Février 1859

Journal de la ville de Saint-Quentin du 02 mars 1859

« Tribunal de simple police de Chauny. Présidence de M. Dufrénoy, juge de paix. Audience du 26.

Jean-François Randon, marchand de moutons à Guivry, propos injurieux, condamné à 2 francs d’amende. » 

GUIVRY - EPHEMERIDE - 25 FEVRIER

Cela s'est passé à Guivry le 25 Février 1935

Journal Officiel de la République Française du 13 février 1935

Photo de René Hourdry

« Transfert dans le cimetière militaire de Champs (Aisne) des tombes militaires situées dans les cimetières communaux de Viry-Noureuil, Amigny-Rouy, Caumont, Guivry (Aisne). » 

GUIVRY - EPHEMERIDE - 24 FEVRIER

Cela concerne Guivry et ses habitants, le 24 Février 1910

Journal de la ville de Saint-Quentin du 24 février 1910

« Le chemin de fer Chauny-Roye.

Un lecteur du « Réveil de l’Aisne », à Chauny, demande qu’on s’intéresse à un vieux projet dont le tracé avait été indiqué par M. Edouard Joncourt, ancien conseiller général de l’Aisne, homme d’esprit pratique et très expert en matière de travaux.

Ce projet est celui d’un chemin de fer qui rendrait un incontestable service aux communes nord-ouest de Chauny, éloignées de toutes voies de communications ferrées.

Ce chemin de fer irait de Roye (dans la Somme) à Vendeuil, ou de Roye à Chauny.

En voici le tracé :

Départ de Roye, Carrépuits, Roiglise-Champien, Margny-aux-Cerises, Beaulieu-Ecuvilly, Fretoy-le-Château, Fréniches, Guiscard, Beaugies, Guivry, La Neuville, Villequier à Vendeuil par Frières et Mennessis, ou Chauny et Tergnier par Viry.

Ce tracé est très défendable, mais il intéresse trois départements et en ce qui concerne celui de l’Aisne, il nous semble bien qu’il ne reste plus rien de disponible sur la subvention de 600000 francs de l’Etat.

Nous ne parlons donc de ce projet que pour mémoire, car nous ne le voyons pas financièrement réalisable. » 

GUIVRY - EPHEMERIDE - 23 FEVRIER

Cela s'est passé à Guivry le 23 Février 1918

Clovis Elange Albert Germain

Registre des délibérations du Conseil Municipal de Guivry :

« Session extraordinaire du 23 février 1918

L’an 1918, le 23 février à 14h00, le Conseil Municipal de la Commune de Guivry, légalement convoqué, s’est réuni, au lieu ordinaire des séances, sous la présidence de M. Albert Germain, Maire.

Etaient présents : MM. Germain Albert, Godin Théodule, Conseillers Municipaux. MM. Remy Georges, Duval Sylvie, Tardieux Albert, Notables.

 -          Demande d’un rôle des contributions directes pour 1918.

Après l’exposé de M. le Maire, considérant que pour assurer la marche des services Municipaux, il est nécessaire que des ressources soient mises, le Conseil décide de demander à M. le Préfet, l’émission d’un rôle des contributions directes pour 1918.

Décide en outre, que pour fournir à l’administration, les éléments indispensables à la confection de ce rôle, une copie intégrale de celui de 1914 sera faite à la présente délibération.

 -          Demande de crédit pour 1917.

Considérant que des travaux urgents s’imposaient et que des dépenses ont dû être engagées, tant pour la marche des services Municipaux, que pour l’entretien de la propriété, le Conseil décide de demander à M. le Préfet, d’ouvrir pour l’exercice 1917, sur les fonds libres de la Commune, un crédit total de deux mille cinq cents francs, qui se répartit comme suit :

Traitement du greffier : 50,00 francs

Traitement du garde : 400,00 francs

Travaux agricoles : 1200,00 francs

Fournitures scolaires : 200,00 francs

Chauffage de la Mairie et de l’école : 150,00 francs

Dépenses imprévues : 500,00 francs

Total : 2500,00 francs

 -          Gratification pour le greffe, M. Lestocquoy, d’Ugny.

En considération des services rendus par M. Lestocquoy, instituteur à Ugny, le Conseil décide de lui voter, sur les fonds libres de la Commune, une somme de Cent francs.

 -          Affectation des Dixièmes au Receveur Municipal, M. Bacrot.

Le Conseil décide d’attribuer au Receveur Municipal M. Bacrot, Percepteur, les Dixièmes de son traitement pour l’exercice 1917. Soit la somme de Vingt-et-un francs, à prélever sur les fonds libres de 1917.

Fait et délibéré en séance les dits jour, mois et an.

Le Maire, A. Germain »

GUIVRY - EPHEMERIDE - 22 FEVRIER

Cela s'est passé à Guivry le 22 Février 1917

Etat civil provisoire de Guivry, tenu sur un cahier d’école (1914-1918) :

« Est décédé à la Ferme du Bois Bonnard le nommé Senez, dit « Père l’Emuchon » dans sa soixante-cinquième année. » 

En patois Picard, "émuchon" veut dire escargot. Le Père l'Emuchon était-il lent ? Nous n'avons pas d'autres renseignements sur le père Senez que son acte de décès.

GUIVRY - EPHEMERIDE - 21 FEVRIER

Cela s'est passé à Guivry le 21 Février 1891

Etat civil de Guivry

Naissance de Georges Alfred Gaston Pestel.

Georges Alfred Gaston Pestel, "dit" Gaston, est né à Guivry le 21 février 1891. Il est le fils de Gustave Azaria Pestel, couvreur en ardoises, et de Marie Elise Luce, couturière. 

GUIVRY - EPHEMERIDE - 20 FEVRIER

Cela s'est passé à Guivry le 20 Février 1827

Etat civil de Guivry

Naissance d’Adélaïde Alphonsine Trinocque. 

"L'an mil huit cent vingt sept, le vingtième jour du mois de février à neuf heures du matin, pardevant nous Antoine François Dodé, Maire et Officier de l'état civil de la commune de Guivry, est comparu Jacques Antoine Trinocque, âgé de trente huit ans, cordonnier demeurant en cette commune, lequel nous a présenté un enfant du sexe féminin, né à Guivry hier à sept heures du soir, de lui déclarant et de Marie Catherine Lequeux, son épouse, âgée de trente trois ans, et auquel il a déclaré vouloir donner les prénoms de Adélaïde Alphonsine. Le présent acte a été rédigé en présence de Marie Denis Josse, âgé de quarante huit ans, cultivateur, et d'Alexis Benoît Mailliard, âgé de quarante six ans, sabotier, tous deux domiciliés en cette commune. Et ont les témoins et le comparant signé avec nous le présent acte après qu'il leur en a été fait lecture.

Signé: Josse, Trinocque, Mailliard, Trinocque et Dodé, Maire." 

GUIVRY - EPHEMERIDE - 19 FEVRIER

Cela s'est passé à Guivry le 19 Février 1817

Etat civil de Guivry

Décès de Jean Baptiste Célestin Létrillard. 

"L'an mil huit cent dix sept, le dix neuvième jour du mois de février, à onze heures du matin, en la mairie et par devant nous Charles Létoille, maire et officier de l'état civil de la commune de Guivry sont comparus Antoine Gilbert Létrillart, âgé de trente sept ans et Charles François Létrillart, âgé de quarante trois ans, tous deux manouvriers et demeurant en cette commune, lesquels nous ont déclaré que Jean Baptiste Célestin Létrillart, âgé de dix ans, né à Guivry, fils du dit Antoine Gilbert Létrillart et d'Adélaïde Lequeux son épouse, est décédé aujourd'hui à huit heures du matin. Après lecture faite aux comparants du présent acte de décès, le dit Charles François Létrillart a déclaré ne savoir signer, de ce interpellé. 

Signé: Létrillart et Létoille, Maire."

GUIVRY - EPHEMERIDE - 18 FEVRIER

Cela s'est passé à Guivry le 18 Février 1849

Journal de la ville de Saint-Quentin du 18 février 1849

« Publicité dans le journal :

M. Trinocq, débiteur de tabac à Guivry, canton de Chauny, continue toujours à dresser des chiens pour la chasse. Il espère que les preuves de talent qu’il a données jusqu’ici dans cet art, lui attireront de plus en plus la confiance de MM. Les chasseurs. Les prix seront très modérés. » 

GUIVRY - EPHEMERIDE - 17 FEVRIER

Cela s'est passé à Guivry le 17 Février 1813

Etat civil de Guivry

Mariage de Jean François Liénard et Marie Louise Agathe Tergny. 

"L'an mil huit cent treize, le dix-sept jour du mois de février à dix heures du matin par devant nous Jean Charles Létoille maire et officier de l'état civil de la commune de Guivry, département de l'Aisne, canton de Chauny, sont comparus Jean François Liesnard âgé de trente quatre-ans né à Guivry le vingt-deux août mil sept cent soixante-dix-huit, profession de manouvrier domicilié à Guivry. Veuf de Catherine Hénocq, décédée à Guivry le quatre janvier 1812 comme il est constaté dans l'acte de son décès dont l'extrait nous a été représenté, fils de Jean Charles Liesnard en son vivant manouvrier et de Marie Anne Caille son épouse décédée en cette commune de Guivry savoir le dit Liesnard le vingt-six décembre 1811, et la dite Caille le vingt et un avril mil sept cent quatre-vingt-neuf comme il est constaté par les actes de décès dont des extraits nous ont été représentés d'une part. Et Marie Louise Agathe Tergny, âgée de vingt-huit ans, née à Guivry le quatre février mil sept cent quatre-vingt-quatre, domiciliée au dit Guivry, fille majeure de Jean Louis Tergny en son vivant menuisier, décédé en cette commune le vingt-quatre avril mil huit cent neuf comme il est constaté par l'acte de son décès qui nous a été représenté et de Marie Anne Létrillart sa veuve y demeurant ci-présente et consentante d'autre part. Lesquels nous ont requis de procéder à la célébration du mariage projeté entre eux et dont les publications ont été faites devant la principale porte de notre maison commune, savoir la première le dimanche sept du présent à trois heures après midi, la seconde le dimanche quatorze du dit à la même heure. Aucune opposition au dit mariage ne nous ayant été signifiée, faisant droit à leur réquisition après leur avoir donné lecture de toutes les pièces ci-dessus mentionnées et du chapitre six du code Napoléon du mariage, avons demandé aux contractants s'ils veulent se prendre pour époux, chacun d'eux ayant répondu séparément et affirmativement, déclarons au nom de la loi que Jean François Liesnard et Marie Louise Agathe Tergny sont unis par le mariage. Après quoi nous avons dressé acte en présence de Jean Nicolas Bacquet âgé de soixante-neuf ans, ménager, oncle par alliance du coté paternel de l'époux, de Louis Marie Alexandre Bacquet, vingt-six ans, manouvrier, cousin germain de l'époux, de Jean Baptiste Létrillart âgé de trente-neuf ans, ménager, oncle maternel de l'épouse et de Pierre Létrillart âge de quarante-et-un ans, manouvrier, bel-oncle maternel de l'épouse, tous deux domiciliés en cette commune de Guivry. Et ont signé avec nous excepté le dit Louis Marie Alexandre Bacquet qui a déclaré ne savoir signer. L'époux, l'épouse et la mère de l'épouse ont aussi déclaré ne savoir signer de ce interpellés.

Signé: Létrillard, Bacquet, Létoille, Maire."